Page 206 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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194                        COLONI~A'['rON

            Tahlemt montrant. la, lltogrcssùm de la    populnlùm dans     la 7'Î'.r.rion
                                           de l'ilb'Ïtibi •


                                 1913                 1015       1916
                  ',INTON,'





                                                                 2,j  HIS
                                                                      28
              J.IL :--ilUCO ••• ,     10    3   00    10  112    27  :lIB  125  1014
              ~llIknlTllp...                    81     6   OS    28  225   lOS  710
              Alllhlcr.•.. , .........  ·1  21  1  ·11  7  lioI       '.15  17  102
              l'rivlIt............•..  an   12  90    17  143    22  1 fi   48  3·18
              "nlf·montel. ......... ...  "  ...... ....... .  ... ..... ,  18  Hl  103
                                                                  "
              .""!lOS  ' ...•.....          G8  504   80  5i;0  1.07  684  143  875
              l.:lIllothc  " ..                            18     2  21     18  118
              Lar.l(lrienn  ,    _.  o •••••    16     9   65    11  12    21   141
              rU\'I~r Natalt Il. ..                         8         17    0   73
              Uo~ ~         .                              12    11   7li   18  118
              ?' IÎLtaW(\~l··· .•••....                           7   63    11  02


                    Total.  .    J7  329   107  "lil  145  1,2,H  255  I,S'17

                nnpport du mlnJstre do 1,\ Colonisation, pail" Hi, 191er17.

                 Un l'Clc,vé fai·t au cours de l'été de 1918 pOl'te le nombre de
            familles à, 1137 et la popltbtion totn.le fi. 8,788 âmes, soit plus du uou-
            ble de celle de l'année pl'écél'!ente.
                 Depui' IJollV(~l'ture Je coite région à. la colonisation, les progrès
            ont 6té très rapiùes, grâce à la construction d'un chemin de fer qui
            Ir. (jl'averse à la clémence du cljm~~t, à la. facilité relative du défriche-
            ment. ct à la nat.ure riche du sol.
                 TouLe, les plantes, les céréales, les légnmes parviennent fi. matu-
            rité. et les rivièr s sont remplies d'oxceUents poissons.  De plus, un
             rnwd nOlllbl'C d'entre elles sont navigables ::lut' 1.111 long parcours.
                 L s cant ns s'organisent rapidement      en   mUlliicipalités et en
            pal'oisses.  Des écoles s'élèvent partout et des scieries m.6caniques per-
            mettent n.:ux colons de v ndl'e leurs bois à de bonnes condi.tions et
            fournissent un travail r6munérn.teur aux ouvriers et aux colons.
                 Le missionnaire-colonisn.teur de cette région, M. l'abbé 1. Caron,
            entrevoit le jour où il y aunt là une centaine de paroisses d'échelon-
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