Page 38 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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26 LA CCrLO TlkA'rrON D \NS QUBlnJ
le maint.ien de.. CiolrtllllW:'; dect.tl·ovin<p ~st hl. meilleure politiqu a
suivre.
'POUl' les r~Li::3ol1s ci-ù-"!'.L1~" 1 . fon lionnfLires ctf\ -'a J\'b.ietit6, dans
c 1:< lJr()Vill<~I~! ont (ll'U <Lll'il "u' Il ·~lIt.-"'·tre !i\'!HltUgf'lIX do cOllcéd l'
cl" l'mai aux condition.' d':lutrefoi ! l . LOrI'CS dispouibl s dans l'inté
rieur cte ln. province qui ut;-;itUte II' le. cu . bi dl~S en<!roi t8 où le'"
vieille coutumes ont prév I.lU) nIelle de l.L p .sie t cil" h bal
de~ :11 lems, où il f:l,\Idrait avoir oin d'établit, urtout le:'> E~nc.icns sujet.s
I:),L l"{ajesté, qui dcvrr.tll;lnt ôl"o!'e <~onc6d iii ,u ules cowiltiulJ! r ui ·e,'.
par les infltructiOIlR royal.~. ',c' con MGr, tion:; m'ont fait l'Ok rder 1:1
conCe, ,'iun dfl Cerklin t l'm. situ,"" !.' dnll~ l'illt~rieur} .lu qu'ù (',C que-
le !1;ouvcl'uemcut m':l.lt nit. éO.lln:lîlre .. inLellt'Ol1S Ù Be U}Dl.' (1)
Le, gomnmemenL nghi .' l' 'ndi ù la su tion du gouverneur,
et ]J[11' de' instruction, dditio T1 'l1e8 ( >te uu 2 .iuHlet. 1771, l Toi lui
pe' wttait de concéùer :\ l'fL" llir "de,' t r S PD fief et I:leigneuri dell1
ID me mnnière qu'il éLait JIU tl d~l le faire a.ntérieurement à la.
conquête." (2).
Cependant" il n'appar it pt. que le r<'éablissetnent de l'anciell mode
de conce~~iotl wit eu un gran e vogue, puisque le. documents de l'époqu
ne mentionnent qu'une seule cone ion hüte d'aprèR 1eR dispositions
de 111 tenure seigneuriale) cel] de la. ' ignouric dC:l Shuolbred, en 1786,
En somme ce n'était pt, i, 'c rétabli semeur du l'é~ime féodal} quo
la (~onfirnult,jon uffHeUe d a lois qui régis.'u.ient l'aneien système, que
voubit ,arlel,on.
ne au t' Clause d., tT'Olibles dun" les campagnes étai t le pouvoir
exce,'Sif quttriburû ,nt L. ,,Îug s de lX n mtièc de pl'opri t6
lmmoblli6re.
D':~PTÔS l'ordonn ne d<' 1764\, les mu~ist1'l1ts de la cour nes Plaido~
ycrs-CornmUi pouvB.lent. e'},.lre jug mell't, dans toute cnus pour une
valp.lIf n'ex ~J.allt p dix lcmis. MalheUTeUSl:~Dlent ce magi::>t'l'll.ts,
qui étaient pour la plupurt, 1 El n'g Jeia ts ruin' ,profitai.ent d.e leur
posit.ion pour iii yel' le l'cfa'; e lem fortune. Au moyen d'huissi.er8
qu'ilr; .'.nyoYtLienL fLans le, r.ll.mp n') ~enuels se tenaient à l'affut de
tllutl~ chicane, ils provoqu'li ut 'proc'ls panni les paysans, e
chal'~.~aiLmt '~onUIle .ü ,bit nt 'e pour réglf'r leurs diff(~r0nts;
ils allaient. m me jUill[lI ,1em)Bl'el' des propl'i'tés lorql.le ces p:'lU-
V1'(\ malh ureux ne pou aient sold.f~r nT! e::-;pècclS sonntLnte~, les dépen
ùe l cour (3).
Le peuple en butte :'L t.outes ce t.raça. rie.:, fuümit entendre de
sourds J1IurmU-rcs; un soul y, ment éta~t. à el' indr .
Les n~pports, res p ~ti.otl;' ar "S ~es 11 gouv rnement de la métro-
pole, et au roi lui-môme, ~uccédaienL (4:).
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