Page 71 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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quelque chose dans la malle et qu'elle l'a laissé au bureau
                                   de  puste et que, si on le veut, on a juste à aller le chercher
                                   nous-memes. C'est même pas vrai.

                                       À l'Isle.Verte,  le biuraii de poste, c'cst  un comptoir
                                   spécial dans l'@icerie de madame Dugal. C'est un petit
                                   coin &part. Quand on va chez madame Dugai chercher des
                                   £ciadses   le midi, avant l'école, Jacqueline, elle, ne nous
                                   voit pas. Une fois, elle m'a w acheter de la gomme balloune
                                   et j'ai  étk obiigé de lui en donner.
                                       Si muiiiin a besoin +e quelque chose à l'épicerie, elle
                                   appelle niadame Dugal. A chaque foie, Jacqueline rapporte
                                   ce que maman a demandé pmu dîner. C'est  parce que
                                   Jacqueline vient toujours dîner avant nous, eiie ihit son
                                   avant-midi à onze heures; nous, on finit I'irole à midi. C'est
                                   pour ça qu'a revenant à la maison, elle peut rapporter les
                                   affaires que maman lui a demandées d'acheter chez ma-
                                   dame Dugal, chez le boucher Fortier ou au magasin Peiie-
                                   tier.
                                       Le magasin Pelletiex, c'est un magasin général: il y a des
                                   vêtements, des chaussiircs, de la peinture, des cloue, des
                                   outils et un peu d'@icerie. C'est aussi l'arrêt d'autob~m.
                                   Monsieur Peiietia s'cccupe de la qiiincaillerie, madame
                                   Peiietia, des vêtemmts et leur fils, Raymond, de l'épicerie.
                                       Madame Pelletier, quand elle mus fait eseaya des
                                   vêtematq, elle dit touJour6 que c'est  .quia&  A  mort..
                                   Quand de nous dit ça, on ee mélle un peu. Mol, la sde
                                   personne que je trowe squioûte à mort,, c'est mademoiselle
                                   Charlebois. Mais w, Je ne peuxpas le dire, c'est un amour
                                   secret. Elle a toujours des souücrs rouges.
                                       NOUS,  on ne praid jamais notre épicerie au magasin
                                   Pelletier, on prmd notre viande chez le boucher Fortter et,
                                   pour le r&?te, on va toujours à l'éylcaie de madame Dugal
                                   parce que Jacquebe travaille là, au bureau de poste. En
                                   plus, madame Dugal,  elle donne da timbres. Pus  des
                                   timbres de bureau de poste, dm timbres Gold Star. Les
                                   timbres de bureau de poste, Jacqueline en ramasse des fois
                                   pour mon cousin Rodrigue, qui en fait une collection. Une
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