Page 134 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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J'essaie de penser à un sapin de Noël, comme maman
me sugghe tout le temps quand ça m'arrivq ria àfaire, je
reste éveillé comme un bon. Il y a aussi la passe des mou-
tons. Ça, c'est Ja-Benoît qui me l'a montrée.
ii faut s'imaginer un enclos, avec plein de moutons
dedans. Et là, on essaie de les compter quand ils sautait la
clôture. .Un mouton, deux moutons, trois moutons, qua-
tre.... On continue comme ça, jusqu'à ce qu'on s'endorme.
Ca non plus, ça ne donne riai. Je me trompe tout le temps
dans mes calculs et je reviens toujours aux algues et aux
expériences de Rodrigue.
Moi aussi, je devrais en faire des expériaices.
Je me relève doucement, en silence, et je descends
kilement dans la culsine, guidé par la lueur des nombreu-
ses veilleuses de la maison. Chez mon oncle, la table est
toujours mise. Le 6&, avant de se coucher, ma tante met la
table pour le déjeuner du luidanain. comme ça, on prend
de l'avance et si un client arrive de bonne heure, on est
pret.. Je prends la salière sur la table, je m'envais hs la
shoppe de mon oncle.
Je ne sais pas si c'cst une vraie expérience, mais je verse
toute la saüère dans le pot d'une grosse plante verte, qui
meuble un coin de la shoppe de barbier. Je prends soin de
bien niélanger la terre et le sel, pour pas que la plante ne
trouve ça trop diiûdie.
Je remonte rapidement me mettre au lit, tout fler et
tout content de mon expérience. Saus en cmAtre le rLd-
tat, je suis convaincu à l'axrance qu'un bon jour, toutes les
plantes en pot de la terre vont me le rendre au centuple.
Car, si j'ai bien compris Rodrigue, ce qui rend les algues
marines joyeuses et -tantes, c'est qu'elles vivait dans la
mer. Et la mer, ce qu'de a de parurulter? C'est qu'de est
salée! Et dans la mer, qu'est-ce qu'il y a? De l'eau salée!
I1 ne m'en fallait pas plus pour conclure que les plantes
d'intérieur manquent de sel, pauvres petites. Heureuse-
ment que j'ai arrangé ça C'est comme le .vous le savez* de
Christophe Colomb.