Page 130 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Mon oncle Pistoles, il est vraiment =xtraordinairc. C'mi
                                   fascinant de le voir traccailler. Il donne à tais un senice
                                   d'une heure. Si cinq hommes arrivent en méuiu kmps, le
                                   cinquième reawrt au bout d'une haue. Mais, s'il n'a qu'tu1
                                   seul client, ce clicnt-lj en a pour une heure, lui aussi. Bien
                                   sûr, ce gars-ià ressort avec 1cs cheveux uri peu plus cuurts
                                   que les autres.
                                      Mon oncle parle tout le tcnips. Il ciit Loujnws les mhrics
                                   affaires mais, comme les ciieniü changenl , ça ne paraît pas
                                   trop. il sait à l'avance ce que ses clients veulent entendre.
                                   Il parle de la météo, du gouvernement, dl1 style du hockey
                                   du Canadien, de mn automobile, du peu de puissarice des
                                   petit4 six cyiindres et surtout des étudcs de s«ri fds.

                                      Car mon cousin Rodrgtie étudie.
                                      Eléme en pldnesvacmices, il étudic des.jotimées ~utiè-
                                   ses, cnfermé dane sa chambre, ai écoutant le radio. Chez
                                   nous, c'est ~défcndu d'étudier en écoulant la rado..  C'est
                                   papa qui dit qu'il faut dire une radio et noo pas un radio.
                                   Moi, ça ne me fait ria, que p soit mie ou uii radio, cluand
                                   c'est fermé, ii n'y a pas de musique. Mais, rnénic si j'avais
                                   le droit d'écouter .la.  radio pour étudier, J'irais pa? jusqu'à
                                   étudier durant les vacances, Gérico!
                                      Ce que Rcdrigue étudie durant sa journte, iliie mmclue
                                   surtout pas de nous le raconter en détail, avec beaucoup
                                   d'explications, durant la soirée alors que tnnt le u~onde
                                   tente d'écouter la télévision. (hi p~uirait croire que Rodri-
                                   gueuait concurrenca avec elle. Des fois, on dirait qu'il kit
                                   par exprès. il continue de parler tout sd, sans s'apercmnir
                                   que tmt le monde est captivé par lin prop-amniu. Moi, Je ne
                                   l'écoute pas parce que Je comprends pas ce qii'il expliqiie.
                                   C'est des ecieaces, de la cliimle, qu'il m'a  dit.
                                      Une chance que Jacqueline n'ast pis ici, (;érico! Eue,
                                   quand elle écoute la tél&+sioil, il ne faut pw dk un ~riot.
                                   Elle fait tout le temps: *Chut, chut, siicncc.> Elle est pile
                                   que madenioiselle Bergevin. Eile nous hit tcouter la rélé-
                                   vlsion comme si on était en classe.
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