Page 117 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Jean-François, c'est l'inûrmier qui passe le plus sou-
vent. il vient plusieurs fois par jour à ma chambre et, à
chaque fois, il prend le temps de me parler et de me taqui-
ner un peu comme l'aurait fait Jean-Benoît, pas comme le
taxi Duquette avec ses hccs plates. II ne me demande pas
plein de questions sur ma mur. il est drôle, Jean-François.
ttt
Venddi.
Ce matin, en replaçant mes couvertes, la main de Jean-
François frôle mou pénis! Je siusaute.
Qu'est-ce qu'il y a?., me dit-il, .tu n'es pas habitué?
- Noul.
Àl'hûpital, Jean-François m'a appris que mon zizi était
un .pénis" et mes gosses, des &&ides.. Moi, ce n'est pas
des mots que je connaissais. Nous, on dit .zizi*. Le grand
Chouinard, lui, il dit que son zizi c'cst un .bat*, mais c'est
parce qu'il est plus grand que nous. Le grand Chouinard, je
veux dire. Son bat aussi.
Àla maison, c'est défendu de parler de ces &es-là.
C'est pas vrai. C'est pas défendu tout le temps, juste quand
cm mange parcc .qu'on parle pas de ces affaires-ià à la
table.. Mais autrement, je dois vous dire franchemene on
n'en parle pas plus. Papa ne veut pas.
Une fois, avec Jean-Marc Dubois, on avait fait un con-
cours de pisse. C'est celui qui pisserait le plus loin. On
s'était installé ai arri&e du magasin PeUetier et on s'était
mis à &ire pipi. C'est moi qui ai gagné. mais ça m'a bit mal.
C'est parce qu'il hiMt pissa jusqu'à la clôture.