Page 115 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Je reste couché toute la joumée et je  ne vois pas le
                                    fleuve. De toute faqn, le del est encore gris. Je me de-
                                    mande à quoi ça sert d'awh mis l'hôpital sur unbuW. En
                                    plus de ça, le fleuve, il est Lwaueoup plus loin des malsons
                                    à Rivière-du-Loup qu'à  l'Isle-Verte. Comme le docteur
                                    Dumais m'a dit de me reposer, je n'ai pm le gont de sortir
                                    mes livres de classe de leur pénitcnee.
                                        De toute fa$on, an a beau être hospitalisé et n'avoirricn
                                    à faire, fl y a toujours qube chose ou quelqu'un pour venir
                                    voue déranger. L'iuûrmier revleut prendre ma température.
                                    Il s'appcile Jean-François. C'est lui qui est îdrmler pour
                                    notre corridor.

                                        Ensuite, c'est l'aumônier de l'h8pltal. l'abbé Bourgauit,
                                    qui vieut me demander si je veux me confesser. Je cils non.
                                    EnsuiB, c'est Jean-Fr~ois qui vieut me porter du jello.
                                    Ensuite, une  garde-malade vient me dire de faire une
                                    sieste.
                                        Je ne suis pas more endormi que l'abbé  Bougault
                                    repasse pour savoir si j'aiiais communier desnain. Je lui dis
                                    que je ne sais pas. Il faut être à jeun pour conuuuuier, Ioais
                                    fl faut aussi que je sois à jeuu pour me faire opérer. C'est
                                    pour W.  que je ne eais pas. Si je communie, est-ce que je
                                    serai ajeun? 11 ne sait pas lui non plus. Jean-Frauçois m'a
                                    dit qu'fl était nouveau comme aumônier.
                                        Je m'endors enûn et je me fais réveiller aussitôt par un
                                    bruit de %le.  C'est déjà le souper. Il n'est que quatre heu-
                                    res. Je l'ai  eutendu vmir parce qu'an met des couvercles de
                                    tôle aux assiettas pour que la nourrittue demeure chaude.
                                    Ne est tièàe. Jean-Franwis reviait pour changer mon eau.
                                        Ça n'arrête jamais.  Je me demande cornniait je vais
                                    pouvoir me reposer. Il faut quasiment être eu santé pour
                                    endurer wut ce qui se passe dans une journée à l'hôpital.
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