Page 113 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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a dit queje serais *quioûte & mort. avec mon pflama neuf.
Il est rayé blanc et bleu. Il est juste à ma grandeur. D'habi-
tude, je n'ai pas de linge neufparce que je mets les *es
de Thomas. Lui, il porte le linge qui ne fait plus A Jean-
Bcnoît.
Thomas me prête une paire de panLoullrs Bpe.tue us&,
en me disant de leur We bien attention parce qu'il pour-
rait être malade lui aussi et en nvoir beeoln. Elies tant trop
grandes pour moi. mdje les essaie, ça fait doque, flo-
que, floque.. Mais maman me dit que j'en aurai pas beau-
coup besoin parce que je vais rester couché. Les pantotiflea
de Thomas sont rouges comme les souliers de mademoi-
selle Chdebois. @va me &tire penser à elle.
Jacquehe me prête wn radio ~istor! C'est maman
qui lui demande de me le preter parce qu'elle dit que Je
pourrais m'ennuyer sans musique. Jacqueline vient me le
porter en m'averüseant de ne pas trop m'en servir .pour pas
que ça lui vide les batteries".
&faman prépare une petite valise brune pair mettre
mes &aires. 13n dessous de mon pyjama, elie a placé mes
livres d'hale, au cas où. C'est la valise qu'elle prend pour
aiierà Québec. Il y aunpetit sac de lavande d&?. Ça sent
bon. Le ciel est gris.
Une chance que le dodew Dumais vient mec moi, Je ne
me retrouverais Jamais tait seul dans Rivière-du-Loup.
L'Isle-Verte, je connais ça par cm, c'estjuste un xillage, on
ajuste une rue; miiis Riviéredii-Imip, c'est grand, c'est une
vue, il y a même des polices.
En faisant route vers Rivitre-du-Loup, le docteur
Dumais me demande si l'auto de papa, c'était bien une
.Pontiac.. Je lui dis que .oui.. Ii nie dit qu'ii le savait parce
qu'il avait vu ça sur mes fesses, hier, quand fl m'a E?it la
piqûre. Ii raconte quej'ai les fesses comme le coae arriere