Page 116 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Jeudi.
                                      Mon opération s'est bien passée, hier. C'est le docteur
                                  Dumais qui me le dit. Hier, je n'ai pas vu la journée passer,
                                  j'ai  été endormi tout le temps. Jean-François, mon inflr-
                                  mier, m'a amau? à la salle d'ophtion. II me tenait la main.
                                  Ensuite, il y a quelqu'un qui m'a dit de compter jusqu'à dix.
                                  C'était Me. &lais fl m'a mis une débarbouillette dans le
                                  visage etje suis tombé endormi. Quand je me suis réveiiié
                                  pour mai, c'était déjB aujourd'hui.
                                      Maman m'a fait envoyer des bonbons durs par le doc-
                                  teur Dumais. Je les reconnais, ils viament de chez madame
                                  Dugal. C'est les mânes bonbons qu'on apour Noël. La, c'est
                                  juste un petit paquet, mais c'est pour moi tout seul. C'est
                                  Jacqueline qui a dCi  les acheter. Thom m'envoie deux
                                  cartes de  Liockey. Ça doit être parce qu'fl les a en double
                                  parce que moi, je ne collectionne pas les cartes de hockey,
                                  jen'en fais pas, de collection de cartes de hockey. J'alJuste
                                  ma collection de bôlés.
                                      Si tout va bien, je sortirai dimanche. C'est le docteur
                                  Dumais qui me le dit. Papa et maman viendront me cher-
                                  cher dans  l'aprés-midi, en revenant d'aller Mir Jean-Benoît
                                  à La Pocatikre. Le docteur me demande si je m'amuie pas
                                  trop et je lui réponds que Je n'ai pas more eu le temps, fl
                                  y a toujours eu un dérangement.
                                      D'ailleurs, j'al pas eu encore une minute pour sortir mes
                                  livres d'école de leur pénitmce. @and fl n'y a personne qui
                                  vient  me  déranger, j'écoute  le radio.  Jean-Fra~ois l'a
                                  connecté directement dans le mur.  'Ça  va  donner  une
                                  chance aux batteries de ta sceur!. Ii est vraiment gentil.
                                      Jean-François passe souvent par ma chambre, fl a tou-
                                  jows quelque chose à falre. Je paise qu'fl aime la musique,
                                  lui aussi. Le radio transistor de Jacqueiinene dérougit pas.
                                  .rai peut-être ménagé ses .nouzes.  de batteries, mais son
                                  radio. fl a chauffe en Gérico, par exemple. Je comprends
                                  maintenant pourquoi Jacqueline aime tant qi, le radio. Je
                                  n'ai pas eu le temps de m'ennuyer.
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