Page 101 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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AARON  HART                    103


          D'ailleurs,  elle éprouvait  toujours  un  solide
      réconfort  dans l'affection  profonde  d'Aaron  pour
      ses fils.  11 n'y  avait pas  simplement  un  intérêt,
      calculé dans cette attention paternelle, si touchan-
      te et si douce.  Aaron savait s'oublier pour eux et
      s'imposer  des sacrifices pour leur éviter  des trou-
      bles qui les auraient aigris.

          En 1790, les plus jeunes  des fils, Benjamin et
      Alexandre,  étudiaient  l'anglais  à  Philadelphie.
      Pas une semaine ne se passait  sans qu'ils  ne pus-
      sent lire une lettre  de touchants conseils.  Dans
      l'une d'elles, datée du 20  juin, Aaron écrivait :


          "My dear Ben, je  ne suis jamais  si heureux de
      même que ta mère que lorsque je  reçois des nou-
      velles de toi et de te savoir en bonne santé . . .


         "My dear Alex,  je  t'envoie  de l'argent  et j'é-
      cris à Condon  de t'acheter  des livres  de  piéth
      comme ceux que possède déjà Benjamin.  Je sais
      que tu feras ton possible pour bien étudier  et res-
      ter toujours bon garçon."

         Ce n'est  qu'au  post-scriptum  que  l'homme
      pratique reprend ses droits :
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