Page 14 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

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et lucratif. On a tellement pris l'habitude
.*Je faire passer les colons pour des marchands de bois
déguisés !
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Eh ! bien, détrompez-vous. Ni Madame Croteau,
""n ses enfants n'ont pu réaliser un centin avec le bois
qu'il y avait sur les lots. La forêt avait passé au feu et
r,e possédait plus aucune valeur commerciale, sans rendre
,-pour cela le travail de défrichement plus facile. Il ne
restait en somme que du bois de chauffage pour -les bed
;oins domestiques.
' ' Sans doute, comme la chose se pratique dans un grand

nombre de nos familles pendant les saisons mortes, les
r'zarçons allaient passer l'hiver dans les chantiers, où leur
i iravail devenait plus rémunérateur qu'à la maison. Mais
pendant l'absence des garçons, Madame Croteau et ses
r.illes voyaient elles*mêmes à tous les soins de la ferme, et,
Il r e printemps suivant, le bas de laine devenait plus rés04
iurnent dodu. a
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Pendant le cours de l'été, j'ai voulu montrer notre
. deau pays de l'Abitibi et l'intéressante population qui
l'habite, aux ministres, aux conseillers législatifs, aux dé-
r ?ut&, aux hommes d'affaires, ainsi qu'à des représentants
lu clergé et de la presse. J'organisais une excursion à
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cette fin, du 16 au zr août. Partout, nous fûmes reçus
.à. bras ouverts, et, dans les cantons les plus importants,
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les banquets magnifiques nous furent donnés, à mes
I-ampagnons de voyage et à moi.même. Lorsque nous
fûmes à Amos, je trouvai que le moment était bien
hoisi, au miiieu des représentants de toutes les classes
,. ,.,e notre société et venant de toutes les parties de la
; province, pour récompenser le mérite de Madame Croteau
;; r-t pour mettre en évidence devant notre population les
1 remportés par une femme courageuse, mais sans
1- 'Yessourceç.
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