Page 288 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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u LA CHANSON S'ÉMEUT ENCORE
A 1'. Instar des autres genres Iitténires, la s~cuclle y est abondamment cxpIoir4e, comme si
chanson se fait eUc aussi plus lyrique. on voulait mettre du piquant dans u qui en
Qudque suja qu'elle aborde, de la misère sociale manque. D'autres rentent de uaqucr la sottise dans
il la redéfinition des rapports amourm, du ce qui serr de confort pour plusieurs, leur perire
d&sm du rêves à la W e communic~tion cnrrc vie P mnronnante de banaijcé. Ces derniers, da
la &-es, irnmanquablemenc, elle s'attarde h qlortr, comiques de l'absurde, parviennent à dbcrire, mine
A partir d'un je m d4sormaj.s inaontournable, Ie de rien, nom sous-dtvelappement culrurd , chez
riche terreau des émotions. eux, k sens naît du non-surs.
Mais an sutout frappe par une konnantc Le rire, phénomène de sociCsé (faute de projer
murarion dans les goûts du public : kr chansonniers de sociétt ?), est donc devenu unc habitude dc
qui hient les pncparole privilégiés des jeunes consommation culnirelle. Mis ce qui, chez Yvon
depus l'aube des années 1960 se voknr maintenant Ilescfiasnps dans les années 1970, érair provo-
didassts par les humoristes, parmi lesquels se don et subversion, appel 2 la conscience et i la
trouvent un trés grand nombre d'imitateurs. transformarian sotde, est rdduit maintenant a des
(Pourquoi, dans cet Age du paraître, der voir et clins d'mil, des flashes, du débre et de l'absurde.
entendre i'origiiai quand on peut avoir, dans un Car la humorism mds n'entendent pas suscirer
scul spectacle, plusieurs dizaines de copies ?) Ces de remous : ils cherchent h plaire et ti flarrer leur
humoristes s'inrkesent 2 des petits riens qui font go. Er le public de IK dlebrer arec avidité, car
Drc, aux comporicmcncs et anituda des individus le rire est maintenant devenu du sérieux : il sen
bjcn plus qu'aux. idda absrraita et aux nobles à maquer le @que en soi er aurour de soi. ii
C~US~E. Usanr de l'ironie et dc la &rision, faisan1 empêche d'ttoukr, d' &lacer en sanglorr p. Com-
à l'occasion bon ménage avcc la pibretc!, ils me l'&&ait la hise du journal humoriste Croc,
prennent plaisir a reduirc les drames du quotidien c'cst pas pxce qu'on rir que c'est drale a.
cn simples panralamades. U va de soi que la rie
JEAN-PIERRE FERLAND (né en 1934)
Ap* avo(r fond6 la giwipc des ?rs. en 1959. I~M Chude Lévail&. Hm+ Broussaau.
C16maico~odicn,Rÿ*nond~ac.b~irrcAndrC~~mFerhnda
ai~unsarrWissdqliunekpkirriherpvmllarrhr~~it.Sikdiémade
as drworir sont mukipk &I de hmour. en pardnilbr & h hrne amuife. est la phu
rkwren~ Lu diPn#ms #mr de ce chœur sont gaiiKllemmr urtobicigriphiquat.
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AVANT DE M'ASSAGLR
Avant de m'assagir, avant de jeter Pancre
De ménager mon cazur, de couver ma santd
Avant de raconter mes souvenirs h I'encre
De vouloir sans powok, de compter mes lauriers.
5 Avant cgm saison, awt cetce retraite
Je veux sauter les pons, 1s murs et les bautJ-bords I
Je veux briser les rangs, h cadres et les hêtres
Je veü* mourir ma vie a non vivre msi mort.
In-tirnité et pragmatisme