Page 274 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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MAXIMLOLMER MOUTIER (né en 1971)
lint de rupture. Comme un acadenc raisonnable, je le rqois todcmenr.
L'est iA que tout s'esc produit. Ca partir de 12 que je sais qu'il ne me restera
plus rien. Le urur esf touché. Er c'est toute h vie qui se dhud, tout ce qui
me retenait à Marie-Hdtne, pas noue amour, mais mue adid. Cetre
5 diase qui reste lorsque l'amour n'&te plus. Ce Edntasme qui rend possible la
vie deux, la réunion sexuelle, la mise en place de L'homme et de la fmme,
inadquaremenr rejoints dans leur incongruité. Tout de suite, je sais que plus Aprb dew raaidk de r&a. ManmeOlmar
rien ne sera possible. J'igriote p&is&nent pourquoi, mais je le sais. MW& priblb scm pmw roman. qu'il dit
~ i ~ a r m a r d e
Je n'ai pas le temps de penser au= choseose Je sors du lir. Je sors aussi de la mœx (I99ô).b&md par uns peins d'amour
IG chambre. Il y a du vide Panout autour de moi, un grand vide blanc, Maric- qui l'a conduk i une renaiiua de luW. k
Hdhe ne bouge pa~ EUe reste dans le lit. Je ne sais plus trop quoi fàire. C'est narrateur. incernd dam unc Institution
une vilte qui s'&ndre. C'est un pbe qui vient d'apprendre que sa fdIc s'esr pzyckrrique. f& pit A l'écriture pour
msrwiedesuroiecrenousrweclerserrs.
fut vialer dans une nide, qui sait $on ne pourra jamais reuouver I'agresseur,
Sait pt#ér w cnbk de h mérnorte ia
qu'on nt fera jamais rien pour le retrouver. Je mets mes sodiers. Je n'ai pas le ~&son~leplusloinrincomme
15 temps de les attacher. Je cours jusqu'aux toilettes et je vomis. Je pleure aussi. caux & sa rt$aun complexe wsc h Mark
Comme un enfant. En criant. EnrkuC. Il n'y a pas de nade. Mais je he peux H618ncdurltrr:ifrnsuncup3u!aussikDidt
qua polgrnnœ, b cwuchce mcende
m'empêcher de vomir. Je fais beaumup de bruit. Je remplis la cuvette. Je ne Paricodoctg.charchcdadpms-dwhr
sais pas de quoi. Il me semble ne pas avoir autanr mangé depuis le &. Je rspfs Iss plus xecratr de IW humaine. Ici.
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vomis dm rates de la semaine desnikre. des trucs du mois &, des viandes b~s'embalIawdhpèsondeJ~
*
D d'une vie anréricure. Je chse l'eau. C'est tout ce qui est en moi qui pat~ Je BC ' le
cwnprsndre QW rkn ne sera ph comme
I vomis ehcure. Cinq fois. Je pleure. Je ne peu rn1m&er de pleurer. C'm ,,
comme pour la vomissure qui se presse Je suis assis par mre, renversé sur le
I parquet. Mes bras retiennent la cuvem pour ne pas qu'de s'envole. Je m'accrwhe à ek Ma
tête se relhe un inscanr. Je respire un peu, ec replonge. J'éyacue tour mon amour pour Marie-
5 Hdl&ne. Et ça saigne. Ça passe par i'œsop*, par la go= et par le nez. Ça sort en vile, en
déjection multicolore. L'amour. Parce que je n'ai aucun autre choix. Je renvoie
m~quement, afin & survivre. Je me sépare en plusieurs morcearrx. Je Menfeme dans le
bruit que je fus. Ce sont des bruits de corps humain se déversant. Mes doigts retenant la
luncre, mes dieveux parrout, mes poux &hii, I'édiinc compactée.
XI Marie-Hdène encore dans la chamh~~ Taujours Ih. Daas une çbiibre. A k r ~e les
choses. Depassée, débordés
mywm.~1m~$d~m8s~#itr~at~h~+,1m~~sarsa-~~W
-
z bdlez le rythme de i'évçaire w précisez sa fonction
3. Montrez que Paa~ur &rablit un rapport constant entre le corps et les sentimem. Ce rappoi
=-il positif 1
4. kpliquar le sens du dernier pimpphe.
Au plaisir de ltre