Page 228 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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IWC31S RICARD (né en 1  ,,  ,


               TOUT CE QU'IL Y A D'IGNORANCE DANS MA CONNAISSANCE
               Dts que je uirmak une chose (y compris moi-meme), que ma conmisauce soir
               rutnufique, empirique ou inmicive, je  sais  toujours,  si je  suis honn&te, que
               ame coon;Üssance est bmit&, qu'de reste m.riimmée par le royaume i  . de
               ~~~r pûssrble. Je n'ai toujours,  en un mot, qu'un savoir hanrd par l'erreur.
             5  Mais  cette  mauvaise  conscience,  cette  immense  pmibilir& de  l'erreur*
               l'exis~uice même de mon savoir ammande, non pas que je la  nie, mais que je
               faîse  comme fi it la niais.  aue  ie fui taume  It dos et aue  ie  reoonnaisse
                                                                  .  ,
                                      7  .  I
               sculcmem  ce qke  je  nù, le  rcno wukmuit  de  ma  con-=.   Or  ia
                                                                                    et  un whra nrnmmC Son mael
               LttGafiue xnir juste l'inverse : dIe me mdmnte au champ hite de tout ce   L,    ,,           (,985)
              O  qd2l  y a d'ignorance dans ma connaissance, elle me braque  les yeux  sur  les   wrc   de raxrca  partrnr
               mus de mon savoir (et i'entends ici le savoir le  dus &&d comme le DIUS   wr  dsa amun  aussi  bien  que  sur  h
                                  .  r                    L   U
               iUme - pa~ ample, la mnscience de ma pmpn vie), sur ks franges di ma   -L'-W         d'm de.sr<
                                                                                    a inth&  hgp C k B0Sotwe.  porre  un
               &nos  qu'agite le grand vent de I'criuu. Elie ne me &r  pu mnnafm ce que
                                                                                    wd    -mr    Nr  ,a     de
               jeneconnaispas,non;deme&rsedement:hrnesaispas,trcnh~sic,  l ~ a a a : l e ~ a ~ e a r t ~
             5  tw nr uurrar j&.   Ou plut8t, elle ne me le dit pas : de amplifie la voix,  le   ui~i 1Ws SUPWNW. vMre sainma de ce
               &iec de vo&   moi (en moi 1)  qui dkjh me L dis&  mais pueout m'invire à   Ye     recouvra. &rs  den
                                                                                    FkiaDBrer~~Iiccéni~d€Makrrt
               ne pas écouter.
                                                                                    dtnbc sarvk i fiim prendre wcierics de
               Au fond, je mmpmds qu'on ait ~DDI wdui qu'm veuille encore ml que L  h m   w     piil     1%
               iirthnrre sait  un moyen de connaissance. Nous avons à ce point besoin de   id~~ophionr.
             0 avoir, nous  surnmcs i ce  paint  persuadés que la  connaimncz,  comme  la
               puissance,  I'immorralid ou le salut,  nous  est due,  que  même  cetce voix qui  nous  rWe  r
               I'iilwion de nom anente, nous la prenons encore pur un savoir que nous nous annexons,
               quitte à dbruret son maslige et  transfomer en acquit ce qui en en Gc la nowdlc (bo~e
               OU mauvaisel  de nom déficit irrh-k.
             5  Ainsi peu A peu, ce qui avait pu un temps &bhr  mon attachement au Iivres a me dkmuii
               en eux, finit par m'y attacher mcote plus fortement, mais c'est un attachement tout difT&nr,
               un peu paradoxal, humble, mais ptk indefeciihte. Je &nis cm &t  par aima dans la
               Litttranile non pas qu'elle soir b vérité, bien au connaire, mais plut&[ cd :   soit, parmi
               tour ce qui me trompe - et cour me mmpe - Ia seute chose qui, me trompant, avoue en mhe
             JO  temps sa tromperie,
                                                                       m
               h   ~    ~   ~   ~   ~    d   U    W   d    e   r   ~ L%%p-.Zl.   (  t  ~  s  *  ,


                                                                                            PWer de'. tkture
                1.  Au premier paragraphe, qu'en-ce qui limiœ la connaisance de I'autew ?
               2.  En quoi ta  Ikz&murre est-elle vue ici comme une déstabititbn de i'esprtt ?
               3.  Quly a-t-il de pradaxal dans i'atmhernenr da i'autwr 3 la litrérature ?
               4.  D'aprwls  ce -définissez   ce qu'est un essai.
               5.  Comparez I'utiiiion du pom personnel dans ce teme A rusage qu'en fi&  Plem
                  Weboncaur dam le murant précédenr.
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