Page 227 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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SUZANNE LAMY (1929-1987)

                                           kmmaLuyacais~mm~~~~IWmLdcipkrdi~dshpuder&~évmveIéminbwk
                                           hun~s~~hfmndhdeh~adoh8EtiDn.D'~~197')).~rucsuncemcpkis






                                           AilssitGt  que  produit,  l'énond  disparaît1, se fond  dans I'honciation  d'une
                                           noode parok BPh&nèx, sans hissa plus d'empreinte que le vol ~rvnier de
                              I'oisau ou que de fugaces &reintes. Définie par sa forme et son mode de production. Par la
                              jouissance tirée de son fonctionnement.
                              Ne sonr-eiia pas  des phdnoménologues nées (qui s'ignorent),  des qui s'abreuvent à ocne
                              pluie sonore, qui, l'oreille rendue 1 h mesure précise des choses, ont leur sang qui palpite au
                              rythme des soirs mauves ou des nuages bas ? N'ont-elles  pas une aonscience de leur corps bien
                              d8hte des rapports que la plupart da hommes enrretie~enc avec Iwr propre corps ?
                              Si le lan%age est fandé sur le manque et oscille vers le trop-plein, si la fiction et l'activité sym-
                             i bolique sourdent d'un creuset qui ne peut être que du corps, comment écuter l'omniprésence
                              du désir de ce lieu qui est d'érhange, d'appel et de tension, de 1   d'un mrps awc un autre
                              mrps ? Parole de désir cc dtur de k pole r'uihntanr tour i m  3  l'infini.
                              L.1
                              En suspens ou Cviré le risque de l'aventure dans sa rode nuditd. Le corps n'en  est pas moins
                              cornplémenc. appui, contrepoint,  redondance, hyperbole, antithke, duphore ... da mots.
                             : Parce que la femme vit plus (ec mieux, semble-t-il) que l'homme sa dit4 dm I'intkgrabré
                              de son corps,  parce  que.  de chaque parcelle,  elle  peut  faire  un  absolu  et  un(e) aide)  de
                              jouissance, son corps ne se présence plus comme une coile de fond où s'inscriraient des signa,
                              mais investi dans un édiange qui a le pouvoir d'enrayer quelques codes et plusieurs interdits,
                              de fiire choir prothèses et pastiches. Rien là de naturel ou d'instind Bien peu du corps, rien
                            m du langage qui ne relhe du culrurcl. Seule l'absence de vaieur dévolue au bavardage permet
                              ces Cchappdes duclles.
                              In..]
                              Pas plus que d'autres paroles, celle-ci ne s'édifie hors des idhlogies en cours et des habimdes
                              de pende. Plus brutale précisément, eIle tend, de peine er de misère, à traverser les m~&s.
                              Plus expressivité qu'instrument,  eue fascine.



                 Pista ds lecture
                              1.  Expliquez : a Parole de désir et déstr de paroie s'enfantant mur A tour. 9
                              2.  Départagez la part de la *rie   et celle de la fiction.
                              3,  DCcrNez rimportance du bedage.
                              4.  Quelles comparaisons sont hites entre les hommes et les femmes !
                              5.  Quel pouvoir de la parde est décrit ici ?
                                                          Au  plaisir  de lire
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