Page 14 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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JACQUES CARTIER (1491-1.2lj
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ILS FONT POUDRE DE LADITE HERBE'
Ledit peuple n'a aucune créance de Dieu qui vaille, car ils croient en un dieu
qu'ùs appellent Cudouagni ; er ils disent qu'il leur parle souvent et leur dit le
temps qu'il doit fiire. Ils d'int que, quand il se cwrmuce contre eux, il leur
jerte de la terre aux yeux. Ils croient aussi, quand ils trépassent, qu'ils vont aux
j Ctoiles, puis viennent, baissant en I'hokn, oornrne les étoiles ; puis qu'ils vont
en de beaux champs vem, pleins de beaux arbres et fruits somptueux. Après
m'ils nous wenc donné ces choses am&. nous leur avons démontrd leur
erreur, et que leur Cudouagni émit un mauvais esprit qui les abusait ; qu'il n'est h- le pnmb du
qu'un Dieu, lequel sr au cid, a nous donne tout ; qu'il ar le cidateur de toutes ~upys.leprem1wiIh~4tA
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ID h, qu'en lui seulement nous devons croire ; et qu'il fiut &tre baptid ou cm roi huyd p
et
aller en enfer, Et il leur fut remontré lu sieurs autres choses de noue foi, ce aue mit CO&& ta mission de ovwvw m
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hdemcnt ils on^ cru, a appel4 feu Cudouagni ugd. tellement que RM*k m e *a *I w
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plusieurs fois ils ont prié le capitaine de les hire baptiser. [...] Q d=sses fabubutes. sa WÇ- du
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& gardent Pordre du mariage, si ce n'est que les hommes pre~ent deux ou - F m s * - ccncinem
5 mis fémmes ; er quand les hommes sont mm, jamais les h a ne se marient, MaM 'On dasr:dc paraZve It plur
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mais des font le deuil de ladite mort route leur vie, et se teignenr le visage de &,, d, ,
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charbon pilé et de graisse, comme i'dpaisseur d'un couteau, et A cela on cunndt dtgisw a de m que dm
qu'elles sont veuves. Ils ne sont point de grand travail, et labourent leurs terres 8hwmekü- k iarmis il na sarfe de ta
avec de petits bois de la grandeur d'une demi-épée, oh ils font Ic blé, qu'ils wMda ai-.
20 appellent e ozizy *, qui est gros comme un pois ; u de ce meme blé il en crott assa au Brésil.
Pareillement ils ont assez de gros melons et: concombres, courges. pois et &es de toutes
auteurs, mais non de la sorte des nôtres. Us ont aussi une herbe dont ils font grand amas
durant l'étë, pour l'hiver ; ils I'esôment fon, a les hommes seulement en usent de la façon qui
suit. Ils la font sedier au soleil et ta portent ii leur cou, ui une petite peau de bête, en guise de
sac, avec un uirnet de pierre ou de bois ; puis, route heure, ds font poudre de ladite herbe et
Ia matent l'un des bouts dudit cornet ; puis ils mettent un charbon de feu dessus et aspirent
par Sautre bout, tant qu'ils s'emphnt le corps de hée, teiiement qu'elle leur son par la
bouche et les narines, comme par un tuyau de cheminde. Ils dirent que cela tes tient sains et
chaudement, et ils ne vont jamais sans lcsdices choses. Nous avons expérimenté ladite fumte,
O dans laquelle, après l'avoir nise dans narre bouche, il semble y avoir de la poudre de poivre,
tant de est chude.
1. Trouvez le sent Brymologique des mots a courrouce r et u créance B.
Z Qwb prodés l'auteur udbr-W pur exprimer son émwdllwnent ? Pourrairsn parier ici
de choc culturel ?
3. Qu'- de la rdfgh des Amérindiens Z b quoi se disthgwt-eile de cdle des Blancs !
4. Quel pmit motal pmitsn esquisser de Jacques Cartier ?
5. Ce premier regard d'un Eum- sur la dviliadon amérindienne pmk-il aider 4
comprendre le wujours &Ricile dialogue en- les deux peuples ?
Les écrits holaniaux