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LOJSELLE                           Ki
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    ....:!lc:q)Qftés aux registres de l'époque, ·dit-il.  Et ceci fait j,ustice
      de la pretention d'histol"ieus mal inrformés  qui discnt que les
                      . ,
      CULludaiens-Français/ont du sang indien.
          Dans la Nouvelle-Angleterre, le "Mayflower" amena. en
      1620, 75 hommes et 29 remmes.      En 1623, le navire .. Little
    ~
   ~"a'lne~ and Am]" amena 35 hommes et neuf femmes.           Et la
      listes de tous les aulres navires arrivés ensuite Comprend un
      nom.bre [issez grand).' de femmees et de jeunes filles.  Tout
      d'abord,Il n'y eut que des "traiteurs" au Canada, et ils ne
      s'occupère.nt que peu de déve opper la colonie, tandis 'que, dans
      la Nouvene-Angleterl~ es familles entières s'y établirent, dès
      les prem..ières aDnées.
          Mais s'illl'Y E.ut pus !,>('..flllCOUp de femines, dans les premiers
      temps de lu colonie de la Nouvelle-France, e' ese ,excI'cèrenf par
      coutre une influence bien plus VISI le que celles de leurs sœurs
     de la ~ollve, e-Kiigletenc, chez elles.  Dans la Nouvelle-Angle-
      tel'lle, l'espl'if )uritain dominait.  Et les Puritain$ regardaient
     les femmes,-mnsi que Milton l'écrit,-" ëOmÏÏ1ë des créutnl"es
     d'une c asse inférieure el sllllordonnée.   L'h2,mme était la
     ra1son d'être de la c.réatioIl, et la femme/n'existliÏl que pour le
     servir.  Les Puri tains avaient mis de côté tout ee (TU'il y avait
     de chevalm~que, comme imbu de catholicisme, et avaient
     adopté, ,quant aux femmes, la thé:ori-~hébI'a'i([ue e l'esclavage
     et de la retraite totale des femmes ".  Les Puritaines étaient
     lies bonnese mères el d'excellentes femmes;     malS elle,:> He
     pl·ena.fent aucune part à la vie politique du pays.  Au contraire,
     la docll:ine .catholique n'assignait pas un rÔle aussi effacé que
     cela aux femmes de la Nouv Ue~F.raDce, elles pouvaien ensei-
     gner, soigner les malades, évangéliser/les infidèles, et "c'est
     en rcmpUss~t ces fonctions bienfaisantes que, dans les premiers
     de la Nouvelle-France, les femmes jouèrent UD rôle important
     et remarquable ", ,(Jit M. Doughl;S,
         Parmi les~.mrnes qui ,contribuèrent davantages à élever le
     niveau de la vi~intenectuelle et politiqH~, au pays, M. Douglas
     cite Madame d'Aiguillon, ef Madame de la Peltrie, dont il
     apprécie la vic méritoire, puis les Ursulines, qui s'occupèrent
     de l'instrl~tiondes femm~ canadiennes, et      ql.Ù continuent
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