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GAGNON
Enfin, le 15 septembre 1680 nais::.ait li Sainte-Fa-
mille, île d'Orléans, le dernier des enfants du couple
Gagnon/Parenteau, Joceph, qui, le 13 novembre 1710,
épousait Anne Louineau, fille de Pierre et de Marie
Bertin. Avant lui, au moins t.:inq enfants avaient vu le
JOUI à Sainte-Famille.
Personne ne s'étonnera de ce que Robert Gagnon
soit considéré comme un pionnier de cette vénérable
paroi se. Le 15 septembre 1909, son curé, un Gagnon,
cela va de _ai, inaugurait une croix commémorative SUI
la terre même que mit en valeur le pionnier Robert
Gagnon. À ce moment-là, cette famille avait déjà donné
à l'Église 62 prêtre dont 53 étaient encore vivan ts!
Avant de refermer cet autre volet de nos origines,
il convient de mentionner que l'un des fils issus du
couple Gagnon/Louineau, Ignace, né à Québec en
1721, et qui, vers 1745, épousa Marie-Barbe Petit, fille
de Nicolas et de Marie-Jeanne Sylvestre, devait être
l'un des pionniers de la Nouvelle-Beauce.
Mme Christiane Perron, qui a publié une biogra-
phie de Robert Gagnon, écrivait dans les Mémoires de
la SOL-iété généalogique canadienne-française (vol.
XLI, pp. 29-33) que lors du baptême d'Ignace, l'offi-
ciant, le chanoine Étienne Boullard, écrivit «Guyon» au
lieu de «Gagnon», ce qui devait dérouter les cher-
cheurs.
En juillet 1982, les familles Gagnon, Rouleau, Gi-
guère et Pouliot de l'île d'Orléans proposèrent un pacte
d'amitié au maire Jacques Nortier, de Tourouvre. De-
puis lors, l'ancienne place du Champ-de-Foire, devant
la mairie, porte le nom de place Saint-Laurent-en-l'Île-
d'Orléans.
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