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Robert Gagnon,
               prol~fique pionnier de l'île d'Orléans








                   Dans notre chronique précédente, nous avons
              mentionné que les trois frères Jean, Pierre et Mathurin
              Gagnon, venus de Tourouvre furent des pionniers du
              Château-Richer. Cette fois, nous évoqueroIL' le souve-
              nir d'un de leurs cousins prénommé Robert, né à La
              Ventrouze et qui, lui, contribua au peuplement de l'île
              d'Orléans.
                   On estime à environ 230 le nombre des émigrants
              percherons qui ont pris racine en Nouvelle-France, au
              XVIIe siècle. Us comptent maintenant près de deux
              minions de descendants en Amérique du Nord, et les
              Gagnon figurent au nombre des famil! s qui furent les
              plus prolifiques. Nous verrons qu'en ce domaine, Ro-
              bert a observé le précepte évangélique et n'a pas démé-
              rité de ses cousins.
                   Robert Gagnon, fils de Jean et de Marie Geffray,
              fut baptisé le 1er mars 1628 en la paroisse Sainte-Made-
              leine de La Ventrouze, une toute petite commune du
              canton de Tourouvre qui compte moins de 200 habi-
              tants, mais qui vaut d'être visitée notamment à cause de
              sa petite église au charme TU, tique, datant des XVe et

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