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GAGNON
XVIe siècles, et aussi de ses fonts baptismaux, car c'est
au-dessus d'eux que les parents de Robert Gagnon pré-
sentèrent le front de leur fils à l'eau régénératrice. Ils
datent du XVIe siècle et comportent une cuve à eau
baptismale en étain, de forme octogonale, avec petits
pinacles flamboyants. L'une des fenêtres de l'église a
conservé un vitrage a verres de couleurs du XVIe siècle.
La Ventrouze est à toute proximité de la grande
N 12, qui conduit vers Alençon et que l'on emprunte
tout de suite à l'ouest de Versailles. Après Verneuil-sur-
Avre se présente, à 17 km, Saint-Maurice-Iès-Charen-
cey; 5 km plus loin, on atteint le lieu-dit du Billot, que
franchit la petite D 243; celle-ci, sur la droite, touche
tout de suite à La Ventrouze. En arrière de l'église
subsistent quelques restes d'un château qui fut celui de
l'une des principales eigneuries du Perche.
Robert Gagnon ne vint pas en Nouvelle-France a la
même époque que s s trois cousins. Attendit-il de voir
dans quelles conditions ils s'établiraient avant de les
suivre? En 1657, il est à Québec. Il a une cou ine dans
la seigneurie de Beauport, Marguerite Aubert, épouse
du maître charpentier Martin Grouvel. En 1644 le cou-
ple Grouvel avait songé à retourner en France, mais des
contrats de construction de maisons l'avaient retenu sur
place.
er
Le 1 octobre 1657, Robert Gagnon signait par-
devant le notaire Guillaume Audouart un contrat de
mariage avec Marie Parenteau, fille d'Antoine et
d'Anne Brisson, originaire de la paroisse Saint-Nicolas
de La Rochelle. Deux jours plus tard, l'union était
bénite à Québec par nul autre que le sulpicien Gabriel
de Thubières de Queylus, qui y assumait les fonction
curiale, en sa qualité d'official et de grand vicaire de
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