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Le premier contrat de mariage:
celui du couple DrouinlCloutier

Au Québec, un patronyme s'identifie de façon
toute particuliere à la généalogie: Joseph Drouin et son
fils Gabriel ont en effet beaucoup contribué à susciter la
fierté de nos familles à l'égard de leurs racines. C'est au
sous-sol de sa demeure, dans le quartier Ahuntsic, que
If premier, admis au barreau en 1904, devait plus tard
fonder un service visant à renseigner une clientèle à la
recherche de ses origines. Lorsqu'il décéda, en 1937,
son fils, Gabriel, avait pris sa relève depuis un an, et
sous sa gouverne, l'Institut généalogique Drouin devalt
connaître un essor remarq uabJe grâce au recours à un
instrument alors tout nouveau: le microfilm.
Lorsque le Québécois parcourt le Perche et qu'il
pénètre dans l'église du Pin-la-Garenne, il ne s'étonne
pas d'y trouver une inscription à la mémoire du pion-
nier Robert Drouin signée «Gabriel Drouin, de Mont-
réal, 1949». Ce dernier devait décéder en 1980.
La commune du Pin-la-Garenne se rencontre sur la
o 938 qui, rectiligne, descend franc sud depuis Mor·
tagne-au-Perche jusqu'à la forêt de Bellême, à 9 km de
Mortagne. Son église, à trois nefs, est vaste et l'inté-

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