Page 189 - index
P. 189
MERC'IER
M. Ernest Mercier, qui pré ida pendant plusieurs
années l'Association des Mercier de l'Amérique du
Nord, a effectué de patientes recherches sur l'histoire
de sa famille et a pu ainsi évaluer le rôle que celle-ci a
joué dans la mise en valeur de la Côte du Sud, ain~i que
l'on désigne la rive droite du Saint-Laurent en aval de
Lauzon. En 1672, Alexandre Berthier, capitaine au ré-
giment de Carignan, recevait une seigneurie de deux
lieues de front sur autant de profondeur, qui prit le nom
de Bellechasse. Lorsque vint le moment d'y établir des
censitaires, il se tourna vers ses anciens soldats, mais
aussi vers de colons nés au pays.
Dès le début du XVIIe siècle, le seigneur concéda
une terre à un petit-fils de l'ancêtre Julien, Pa.. cal Mer-
cier qui, en 1705 avait épousé Madeleine Boucher, qui
lui donna Il enfants. Cette terre était située à environ
500 mètres à l'ouest de l'église actuelle de Berthier-sur-
Mer, où la route Pascal-Mercier évoque sa mémoire.
Vers le même temps, deux autres petits-fils de
Julien s'établirent dans la même eigneurie, Jean et
Julien Mercier, fils de Jean et de Barbe Monmainier.
Leurs terres se trouvaient au nord de la rivière du Sud.
Tous nos Mercier ne ont pas issus du couple-
souche qui fait le ,ujet de la pr'sente chronique, mais
les descendants de l:elui-ci sont incontestablement le
plus nombreux. Pien Mercier, originaire de Saint-De-
nis-la-Chevasse (Vendée), et Marguerite Lamain, ma-
riés àNeuville en 1685, eurent huit enfants dont six fils;
quatr moururent en bas âge et les deux autres fondè-
rent des foyers. Pierre Mercier dit Caudebec et Andrée
Martin, venus d'Acadie: cinq enfant dont deux fils; un
seul se maria. Deux autre couples Mercier eurent la
douleur de perdre tous leurs enfants.
190