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Pour Jean Guyon...
                f' oubli d'une apostrophe aurait pu
                    valoir mille arpents de terre!








                  En évoquant la figure du pionnier Zacharie Clou-
              titi, nous avons signalé que lui et un autre Percheron,
              Jean Guyon, s'étaient engagés par un même contrat à
              suivre le seigneur Robert Giffard en Nouvelle-France,
              et que le premier avait ITÙs fin à son association avec le
              colonisateur mortagnais à la suite de malentendus. Il en
              fut ainsi pour le second, et tout cela parce que le notaire
              Mathurin Roussel, qui avait rédigé l'acte, n'avait pas
              tenu compte d'une toute petite apostrophe! Nous y re-
              viendrons.
                  C'est a Tourouvre que Jean Guyon vit le jour; il y
             fut baptisé le 18 eptembre 1592. Si Robert Giffard tint
              à le recruter en fonction de la mise en valeur de sa
              seigneurie de Beauport, c'est sans doute parce qu'il
              maîtrisait son métier, et on ne saurai t en douter puis-
             qu'en 1615, on lui confiait, en sa qualité de maître
              maçon, le soin de doter l'église de son bourg natal d'un
              escalier d'une trentaine de marches conduisant au clo-
             cher. C'est dire que ses descendant., et ils sont nom-
              breux si l'on tient compte de la postérité tant de ses
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