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à I'affaire de la construction de I'églis, il. ne peut rien décider avaiit que
les ~yndics aient ,répondu aux questians qu'il pose dans la présente lettre.
M. Boucher lui rapportera fidèlement les réponses faites par les syndics à
ces questions. Ceux-ci, en effet- ,lui ont présenté une requête où ils de-
madent la permission de continuer les travaux commencés. II veut, en
particulier, une assurance légale que l'e terrain où I'on constriiit I'église çoit
dûment donné à la fabrique, exempt de toutes charges. C'est ce à quoi hl.
Wurtele s'est d'ailleurs engagé. II lui tarde de se rendre lui-même sur les
lieux "pour ressentir la satisfaction bien désirable d'y ren'contrer le par!i
avaxutageiix que vous avez su tirer de choses embarrassantes qui ont mis vo-
tre vertu à I'épreiive." P. 'S. A l'égard des ornements doiit est cniiplèteme?t
dépourvue la chapelle de Saint-David, il permet à M. IIoucher ile faire
l'achat des effets qui lui manquent, à condition cllie les mar~uilliers fasient un
emprunt pour en solder le coût. (Registre des lettrss, v. 17, p. 302).
.Le cardinal J.4P. Fransoni au révérendissinie Joseph Signay, arche-
vêque de Québec (Rome, 23 février 1836) (en latin). II a recu sa lettre
du 27 octobre 1835 et le remercie du trouble qu'il se donne pour ,procurer
un nouvel évêque au diocése de Charlottetown. II lui fait remarquer, ce-
pendant, que la sacrée congrégation doit traiter elle-même cebie question
avec le clergé de ce diocèse, puisque ce diocèse dépend directement du saint.
,siège. De plue, il ne suffit pas d'envoyer à Rome le nom d'un seul prétre;
an ne doute pas des grandes qualités du prètre suggéré par Mgr Signay, le
révérend Antoine Gaqun, iiiais, comme on sait à Rome qu'il y a plusieurs
prêtre,s dans le diocèse de Charloutetown doués des mhes qualités, on le
prie d'envoyer à Rome les iionis de trois de ce; prêtres aiin que le saint-
père puisse faire son choix parmi eux. (Corr~spo;tdniice ~irrnl.!isc-it~ de
Rolrze, IV-128.)
Mgr Joseph Signai à Son Eniirieiice le car<linûl Fransnni, préfet de la
congrégation de la Pro'pgande. à Rome (Québec, 24 février 1836) (en
latin). Depuis ce qu'il lui a dit dans :sa lettre du 24 décembre dem' ler, se-
i
lativement à la question de l'érection du distri'ct de Montréal en un bvéché
séparé de celui de Québec, il a de nouveau :causé de la chose avec le gou-
verneur du pays. Celui-ci n'a pa; les poi?vciirs reqcis pour régler définiti-
vement cette question en ce q1.j concerne le,s effets civils qui réslllternnt de
cette séparation; plein de bienveillance, il a promis de recomminder inimé-
#diatenient la chose au niiiiistrc des Affaires étrsn~èrcs à Lon:lres. C'est
pourquoi Mm Signay croit. qu'avant l'émission des Imlles érigeant le nou-
veau diocèse. il serait préférable que la cour de Rome et celle de Londres
s'entendent au sujet des effets civils qui découleront dii nouvel état de cho-
ses. II est ahsolurnent pr,suadé que les ministres britanniques, beaucoup
mieux disposés qu'autrefoisen faveur de 1Tglise catholique. se montreront
favorables aux demandes de la cour romaine et que la séparation depuis si
longtemps désirée sera enfin réalisée. (Registre des l~ltrcs, v. 17, p. 308.)
Mg' Joseph Signay. Lettre pastorale aux habitants de Saint-Sylvestre
(Québec, 28 février 183fi). Il est bien surpris d'apprendre qu'ils ne s'oc-
cupent nullement de remplir leurs promesses. Ils s'étaient engagés de