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hien son intention de s'occuper  des sauvages des  rivières  et lacs du  district
                       nord des Trois-Rivières.  On a reçu la requête dressée par  M.  Mondelet  et
                       l'on s'en occupe.  On s'occupeauçsià  préparer quelques amendements à l'or-
                       donnance  de  1791. "Lord  Gosford  sait  fort bien  que la  requéte  du  clergé
                       de Montréal est partie pour Rome. . . Mais tous les préalables qui ont eu lieu,
                       tant avec bord G.  ('Cosford) qu'avec  les commissaires n'ont  fait que con-
                       vaincre ceux-ci de la nécessité urgente  d'effectuer la  séparation  projetée et,
                       après l'envoie  de ladite requéte,  ne  feront  que prépare~r l'es choses  à  leur
                       prfection.  Mais il's ont su apprécier  cet acte  de  déference  de  la  part  de
                       l'évêque de Québec  qui avait en cela des vues plus pures et plus  justifiables
                       que celles  qu'on  s'est  permis  dans cette  circomtanoe de lui  prêter.  Mais
                       aussi en réponse à certaines criailleries croyais-je  avoir bien raison de dire:
                       Pro nzini~rto est ut a vobis judicar.. . qui a.u.te?n judicat  me Deus est. Et à
                       ma place, qu'e seraitan et que  feraitan, s'il  fallait en passer  par  l'idée  de
                       chaque individu.  C'eut le résultat  qui  fera juger  de  la sagesse des moyens
                       que Son a ju~e propos d'employer  dans cette affaire de si haute iniportance
                                    à
                       pour moi  et pour mes successeurs."  (Registre  des lettres,  v.  17, p.  283.)
                           MG  Joseph  Signay à  M.  (Louis-&&sime)  Désilets, curé  allx  Gron-
                       dines (Québec, 28 janvier  1836).  Il admire son zèle mais le prie aussi de ne
                       pas trop entreprendre dans la crainte qu'il  ne soit uzi  jour  acculé à I'imps-
                       isible et obligé de reculer après s'être  trop avancé.  (Registre des lettres, v.
                       17, p.  286.)
                           Mgr Joseph  Signay  à  M. (Pascal)  Pmiliot.  cure aux  Trois-Pi;toles
                        (Québec,  29  janvier  1836). Amnt de  répondre  à  la  requête  des  gens  des
                       Trois-Pistoles,  il dksire  que M. Pouliot se rende  sur  les  lieux  afin  de  vé-
                       rifier si les paroissiens en géneral l'approuvent.  Il s'objecte à ce que le  futur
                       curé de cette paroisse soit logé dans le haut cl(:  la sacristie.  31. P<iiiliot s'ef-
                       forcera de persuader les paroissiens de Saint-Simon de louer une maiîon au-
                       près  de  l'église  pour  servir  de logement au  curé  en  attendant  qu'on  lui
                       construise  un  presbytère.  Il  négocie  dans  le  moment  avec  M.  Édouard
                       Faucher, cure de Lotbinière, afin que ce dernier lui cède un niorceau  ,le ter-
                       rain joignant le terrain actuel de l'église.  (Registre des lettres, v. 15, p. 287.)
                           Mg'  Joseph  Signay  à  RI. (Jcan-Gaptiste-Antoine)  Ferland.  curé  i
                       Saint-Isidore-de-Lauzon  (Québec, 29 janvier  1836). Puisque les gens de la
                       lieue  clii  Bras  sont  desservis  par  le  curé  de  Saint-Isidore.  il  ne  voit  pas
                       pourquoi ces gens n'auraient  pas  le privilège d'avoir  des bancs dans I'é~lise
                       de la dite paroi:sse.  D'ailleurs,  cette question a été réglée par son ordonnan-
                       cedu 24 mai 1833 dans laquelle il est dit que les gens des concessions jouiront
                       des mêmes  privilèges que ceux de la paroisse  de  Saint-Isidore.  (Registre
                       der ilefrr~s, v. 17, p. 288.)
                           ?ils'  Jos'yh Sigmy à  LI.  (Thomas)  Cooke. vicaire  général, curé aux
                       Trois-Rivieres  (Québec, 3 février 1836).  On lui a présenté une requête oh
                       l'on demande que la banlieume des Tmis-Rivières soit rattachée à la paroisse
                       de la Pointe-duLac.  Il a  fait com~prendre au porteur  de cette requête qu'il
                       ne changerait rien à ce quiexiste depuis si longtemps. "J'espère  que nous au-
                       rons bien  vite  une  loi  qui  procurera  à  votre  paroiss'e 1'avantag.e de  la  re-
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