Page 69 - index
P. 69

du séminaire de Nicolet  (Qluébec, 10 novembre  1835). Il ne veut  'pas que
                       les membres de la corporation du séminaire de Ni'colet soient influencés par
                       sa manière  de penser au sujet des legs faits au séminaire  par  M. &guise.
                       Si l'on  accepte  ces legs,  il  "désire  qu'on  ne  compte  sur  aucuns nouveaux
                       déboursements de la part de l'évêque  de Québec, qui les destine à une autre
                       fin,  pour  l'intérêt  du  srniinaire, et  qu'on  lui  épargne  toutes les  nouvelles
                       tramsseries qui, naturellement, doivent résulter de la gestion des affaires qui
                       concernent ces legs."  (Regktre des lettres, V.  17, ,p. 188.)
                           Msr Joseph  Signay à M.  (Antoine)  Gosselin,  junior,  à Québec  (Qué-
                       bec,  13 novembre  1635).  Il  le  charge  du  soimn  de la  cure et paroisse  de
                       Sainte-k4gnès-d'e-1a-Malbaie. (Registre dcs lettres, v. 17, p.  190.)
                            Mgr Joseph 6igtiay à  nI''  J:J.   Lartigue, évêque de Telmesse, à Mont-
                       réal  (Québec,  14 novenibre 1835).  11 n'a aucune objection à ce que Ms'  de
                       Tehesse accepte dans son district  le prêtre français Dugas,  si l'évèque  de
                       New-York consent à le civler et à lui donner un bon témoignage.  Les lettres
                       patentes demand'ées par les soeurs de l'HAtel-Dieu  de  Montréal ne sont pas
                       au secrétariat  de  la Province.  Les  soeurs doivent  donc adresser une nou-
                       velle pétition au gouverneur lui ret~ouvellant leur demande de lettres paten-
                       tes.  M"  Lartigue ne devrait pas calculer les secours de la caisse  ecclésias-
                       tique pour  les  missions  sur les contributions que  donnent  les  membres  de
                       chaque district, mais  bien  sur ,les besoins  d'iceux.  Les soixanteAix  louis
                       qÜe  >Irc  Sipi-  a reçus  pour  les quatre  missionnaires  de  Sherbrooke.  de
                       Druunmondville. d'e Frampton et du Lac-Iieauport ne sont 'pas de trop. Mm
                       Lartigue recevra avec la présente le projet de bill consemant  les ofiposifions
                       à mariage, avec qu,elques notes qui lui feront comprendre les amendements
                       qu'on  doit y introduire.  Mg'  Signay n'a pas changé d'idée  au suj'et de l'érec-
                       tion du district de Montréal, en diocèse.  Il est même décidé à demander la
                       chose à Ronie, quand même le gouvernement s'y refuserait.  Il est prèt aussi
                       à s'occuper de la nomination d'un  auximliaire pour Montréal et il  recomman-
                       dera volontiers le sujet qu'il  plaira  à Mgr Lartigue de choisir pour  lui suc-
                       céder dans l'épiscopat.  Mgr Provencher est démcidé d'entreprendre  le voyage
                       à Rome et le  fera d'autant  plus aisément qu'un  bon curé  (M. Lebourdais),
                       qui doit  l'accompagmer, se propose  d'en  siipporter tous les frais,.  II verra
                       prochainement lord Gosf ord au sujet de l'érection  d'un nouveau diocèse dans
                       le district de Montréal.  (Rcgistre des lettres, v. 17. p.  191.)
                           Mg'  Joseph  Signay  à  la  révérende  mère  Saint-h,fichel, au  monaistère
                       des Ursulines des TroisiRivières  (Québec. 16 novembre 1835).  11 la félici-
                       te pour l'encouragement qu'elle  donne à l'éducation  des jeunes  filles qui  lui
                       sont confiées.  Avec un  vu de temps. le monastère des Ursulines des Trois-
                       Riviè~es égahera celui de  Québec au  pint de vue  de l'éducation.  Il  a &té
                        d,éfinitivement régl4  que  la  pension  des  élèves  sera  de  dix Ioui,ic, quinze
                       chelins et douze minots de blé. "afin  de mettre fin aux graves ioinirnivéni'ents
                       qui résultent de la coutume de faire apporter les déjeuners et les cohlations
                       d'es enfants."  Elle devra prévenir les parents de ces changements.  "Vous
                       pourriez  encore  faire  quelque  convention  pour  fourniture~s, blé.  volailles,
                       beurre et autres effets, qui accommodent davan,tages les parens.  C'est ainsi
                       que l'on  fait à Nicolet pour les pensions des enfms des cultivateursi à qui il
   64   65   66   67   68   69   70   71   72   73   74