Page 30 - index
P. 30
24 ABCHIVES DE QUÉBEC
on aurait ôté le juste contrôle qu'il doit avoir dans le choix de celui qui
doit partager sou au~torité ; je ne pourrais voir qu'avec inquiétude les consé-
quences qu'entrainerait iiiie pareille mesure tant par rapport au gouverne-
ment qu'au suj'et du choix d'un nouveau coadjuteur qui, comme de raisun,
devrait ètre un homirie du g-oîit de l'év6que de Québec; mais après tout je
ti'aurais pas à répondre devant Dieu de toutes ces conséquences ; ma cons-
cience serait Lranquillisée sur ce qui pourrait me concerner personnellemenr
et mes épaulez décliargGei d'un fardeau qu'elles sont incapniiles de porter."
M. Maguire tâchera d'avoir le plus tôt passible une réponse à la demande
faite par 1,f" Signay ail siije: rl~s pom'oirii des .missionnaires enrop& cha-
que année sur la cote (lu Labrador pour y procurer des secourid de la reli-
gion aux sauvages. Il dira aiiasi à 1.ï. Jean-Baptiste Tliûvenet, que kfsc
Turgeon ne croit pa: lui devoir les sommes qu'il réclanie ; il a remis à M.
Thavenet tout ce qui lui était dû na seul'ement par lui, mais aussi par Mcr
Plessis et par les Daines Ursulines de Québec. (Carkble: Eotqrres de
Québec, VII-5.)
ME' P.-F. Turgeon à 31. Barthi.1einy Furtiii, auinôt~Cer des Ur;uliiies
des Trois-Rivières (Québec, 17 noveuihre 1833). 11 prie 31. Fortin de
lui donner lec éclaircissements n'cessaires à propos d'un terrain que les
religicuscs ursulines réclament du gouvernement. (Cartahle: Eréques de
Québec, VII-8.)
1834
Mg' P:F. Turgeoii à Mgr I''év6que de Telmesse à Notitréal (Québec,
24 avril 1831) (copie). M. Tliuinas Ma::uire n bien dbictidu In cause du
clerg6 canadien à R~me et le succès qu'il vient de reinporter en est une
preuve nianiieste. II reste ilne autre question à traiter aircc la cour de
Rome pour l'avenir: celle de l'é!ection di1 cnadju~teur el de I'év?que auxi-.
diaire. Il est certain qu'on va persister à demander l'envoi de trois noms.
Et, "situés coinine nocs le soinines avec le gouvernement, nous nous
voyons esposEj à voir bouleverser à Ro~ile ce que nous aurons réglé ici
avec connaissance dt cause." Ke pourrait-011 pas proposer au saint-si&ge "de
composer ici, avec sa sanction, un con-eil qiii iernit l'klection, c'est-i-dire qui
ferait ce qu'a toujours fait jusqu'à présent l'év. diocésain seul. Celui-ci pré-
senterait le sujet choisi au goiiirerncinçiit c:t dana le cas dc rciiis du rep~éeii-
tant du roi, le Conseil en clioisirait un aurre. Ilointenant que la cour (le St.
James, (l'après ma ~Gclamatioii, s'est forinellement disistée de sa préten:ion i
choisir sur trois noms, la chose ine parait plus practicable que jamais.. Voici
comment je formerais ce Conseil: levéque diocesain, l'évêque zuxiliaire de
Montréal, tous les grands vicaires des trois districts, le su~périeur et le
plus ancien directeur du séminaire de Qiiéhec (faisant abs,traction à toutes
nos misères passées), le sup6rieur et le plus ancien directeur de Montréal.
S'iI était question de d',ev. auxiliaire de Montréal, le coadjuteur de Qu6bec
serait de. di-oit metiihre de ce Conseil. Si la place à remplir &ait devenue
vacante par Ia dérrii>isoii, 12,év. d6missioniioire aurait voix au Conseil. Iars-