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qu'il s'agirait du choix d'un coadjuteur de Québec, trois sujets seraient
présentés au Conseil par l'évêque diocksain. S'il fallait choisir un m.
auxiliaire (penson, à l'avenir) ou celui-ci aura un coadjuteur, ou il sera
condamn4 à suer saug et eau pour venir à bout de sa besogne. Dans le
,premier cas, l'ev. auxiliaire prcnant possesioii presenterait les trois sujets.
Dans le secor.d, cil la piace deviendra vacante par la mort oii elle II devien-
dra par la déniission. Si c',était par la moi?, les sujets c,erzient présentés
par l'cv. rliocérsiai ; si c'&tait par la démission i'ls seraient présentés par I'kê-
que auxiliaire lui-~iiême. Si par la suite, on avait le bonheur d'obtenir uri
héque titulaire pour XZontréal, le démembrement du Conseil delriendrait
in6vitable et des di'bris on en ferait deux." Ce Conseil "pourrait s'asxm-
bler dans un temps déterniiné après la mort ou la résipation dii diocesain
ou de l'auxiliaire. Les trois sujet; proposés, chacun dcq memhre.3 du Con-
seil ferait ses observations. s'id en avait à faire, après quoi on cotemit par
ballotage. Cette nianière de prendre les voix me paraitrait plus convenable
et tplu,s commode dans le cas urtr.ut oit quelqu'un des membres du Conscil
se trouverait concerné dans le ballotage." M" l'évêque de Quebec approuve
ce projet; il demande à &Tgr de Telmesse si lui-même est disposé à l'approu-
ver et surtout à le recommander à Romc. "Rien cntenclu, le St-SiCge srrait
supplié, s'il sanctionnait ce projet, de consentir à s'en raipporter à un choix
qui serait fait de cette nianière. Après tout ce Conseil. tel que je le s~ip'poçr
composé. pourrait être jugé capable de clioisir un &?que, tout aussi bieii
que le roi de Fraice, surtaut le roi des Françaiç. J'oserais même cmirc
que la cour de Ronie pciurrait. sans imprudence, s'en rapporter plustot à cctte
réutiiou. qu'à uri iipent sotis aveii de Saint-Sulpice." 1-a date o<i aura lieu
sa consécratiun épiscopale n'est \pas encore fixée. Peut-être faudrait-il
attendre au mois d'août, la visite pastorale de l'év<qiie de Wékc et de
h16' de Telmesse ne Dermettant pas d'y 'procéder avant ce temps. Il craint
beaucoup que la nou~elle de sonchoix comme coadjuteur ne soit de nouveau
da uiise de viii-lentes sorties de la part de certains jhi:rnaiix et q::'ils n'en
profitent pour jeter le blime de tout ce qui s'est passé siir le séminaire
de Saint-Sul[iice. Il y a à craindre siirtout que l'on ne mette 6 jour dans ces
discussions ''12 prnhil~ition qi~i nvnit 6tb réelleni,erit faite à I'Svêquc clc QUE-
bec de faire intervenir l'autorité civile avant la confirmation donnée par
k St-Siège. . . IL aii id mal qui en résulterait. ce serait de se voir com-
promis nvw le goiivemcinent qui serait sans doute fort surpris d'e~i>yrrnùre
que préalablement àsa sanction on avait sollicité celle de Rome. La mauvai-
se affaire devien(1rait a!or~ iii-raccomi?iodable." Il serair lient-ètre rlr bonne
politique de publier quclques extraits des !ettres de X. Macuire. Ce serait
de natiirr d rendre moins Iiardi les opposant:. iCsrtai>le: É~êqirss de'
Oicébec. VII-IO,)
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hl'' P.-F. Turgenn à M. (André-Toussaint) Lajiarde. ciira à Saint-
Vincent-de-Paul (Québec, 10 mai 1834). hf"' Si~pay a é'crit à &in de
Telmesse ail sujet du changement de cnre que demande M. T.agarde.; il est
probable que M. Lagarde sera placé dans le distrid de Québec, mais ce
changement ne pourra pas se faire avant l'autoinne. "II ne ni'est jamais venu
dans l'idée qu'aucun des non-si~nataires <le l'adresse en nia faveur (la-