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et 1.5% au Bas-Canada. Dès lors, le taux d'accroissement de
la population de Québec demeurera inférieur à celui de Montréal.

Dans le contexte international de l'époque le taux d'acrois-

sement de Québec entre 1805 et 1831 (8%) se révèle assez impor-
tant. 11 est supérieur ou égal à celui de la plupart des villes
portuaires des Etats-Unis et nettement supérieur à celui des

grandes villes anglaises (27).
L'immigration provenant de la Grande Bretagne réussit a

consolider la situation démographique des Anglais. De 1795 à
1819, la proportion de la population anglophone de Québec passe
de 20% à 27.58; de 1830 5 1840, elle passe d'un tiers à 38.6%.

L'augmentation de la population arnsne aussi des changements

à l'intérieur de la ville. Tandis que les anciens quartiers
doublent le nombre de leurs habitants entre 1795 et 1842, les
faubourgs le décuplent. En 1831, plus de 60% de la population
habite dans les faubourgs.

Québec 1795 1805 1819 1831 1842

Haute-ville 2,813 2,973 3,475 4,496 5,017
Basse-ville 2,649 2,628 3,243 4,963 7,284
Saint-Roch 829 1,497 4,771 7,983 10,760

Saint-Jean 1,008 1,764 3,768 8,502 8,686

Total

Tableau 11: Accroissement de la population de Québec, par
quartier, de 1795 à 1842 (28).