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La  fonction  administrative et politique

                     Les fonctions militaire et commerciale de la ville se corn-
                 plètent par les rôles administratif et politique importants que

                 joue Québec comme capitale entre 1791 et 1840.  Le gouverneur
                 du Bas-Canada, le conseil législatif, le conseil exécutif et
                 l'assemblée législative sisgent alors à  Québec.  De plus, les

                 nombreux bureaux de l'administration civile sont situés dans
                 l'ancien Palais de l'archevêque et dans le Château Saint-Louis.
                 Les hauts fonctionnaires tels que l'adjudant général de la mi-
                 lice, l'arpenteur général et le secrétaire de  la province voient

                 à  l'administration de la province de leurs bureaux à  Québec.

                 La fonction reliqieuse  et culturelle

                     La fonction religieuse et culturelle de la ville au Xlxe
                 siècle est incessante.  Québec est le sisge de l'archevêché
                 catholique et de nombreuses  communautés religieuses.  Les Ursu-

                 lines, les soeurs de l'Hôtel-Dieu, celles de l'Hôpital GénGral,
                 possèdent de nombreux terrains et de fermes dans les environs.

                     Le Séminaire donne un enseignement classique fondé sur les
                 langues anciennes et prépare aux carrières ecclessiastiques et
                 1aPques.  D'autres écoles, tenues par des religieux et des

                 laPques assurent la mission éducative de la ville.

                     Lors de l'arrivée des anglophones, des chapelles protestantes
                 se multiplient pour donner 2  chacun les services religieux
                 qu'ils attendent.  La multiplicité religieuse de cette culture
                 urbaine se retxouve dans les cimetiéres qui jalonnent La ville

                 et les faubourgs.

                     Québec a  ses  socigtgs  littéraires et musicales, ses institu-
                 tions  charitables, son théâtre et ses journaux.  Le réseau des
                 comrnunicati~ons culturelles ne forme pas une mosalque aussi dense

                 que de nos jours, mais ces moyens sont adaptés  à  l'échelle de la
                 petite cité,  Les nouvelles se propagent de bouche à  oreille,
                 sur les marchés, dans les tavernes, sur les places publiques par
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