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                          le eomrncrce est arrest,é par son  ordonnance  dattée  a  la
                          ditte reqiirizte et que le temps presse pour  faire retour en
                          France.
                               Fait n Quebec le quatorziesnie joiir  d'octobre  mil six
                          cens soixante douze. Signé. Petit J. Quilland, A Grignon,
                          Braille, Fouquet,  IIazeur  avce paraphe.
                               Requeste a Momeigneur l'Intenda11t
                               Supplie tres humbleiiient le Siudicq des habitan..     911P
                          la p1aint.e qui lui a esté  faitc par  les  dits  habitans  sous
                          signez.
                               Disant qu'il auroit est6 par ilous répondu une reques-
                          te a nous pritseiitée par le coiiimis géiiéral de la Compagnie
                          c:t dc TOUS repondue, par laqiirllr il est fait deffeiices a tous
                          habitans  délivrer  ni  reccvoir  aucunes  pelleteries  qui  ne
                          soient ucquitt6e.s des droits par Ic  dit coiimnus  génitral, ce
                          qui prejudirie et interresse beaucoup  le  publiq  et  habi-
                          tans et mesme  peut  en~pescher le  cormnerce  en  cc  que
                          les dits habitails ayant plusieurs payeiiiens a faire a plu-
                          sieurs rnarcliaiicls  et  avoués  s'ils cioririent  la  declaratioii
                          cie  leurs  l~ellete~ies eu  général  au  dit  co~lmis et  qu'ils
                          n'aient  qu'un  siinple billet  ne  pourront  pas  satisfaire  a
                          lcurs creanciei*~ ausquels ils doivent et qu'il faudroit jour-
                          riellement  estre chez le  dit coiilmis pour  avoir des  billets
                          tautust de vingt sols tantoat dc trcilte sols et de plus g~aride
                          eomnie qui seroit une gesrie a toiis les dits haliitaris et que
                          cela ruineroit entiereineilt le coirinierce ce qui ne pcut cn-
                          trer dans le  sentinient des dits habitans, ne  pouvant  con-
                          sentir que l'on fassc cisittc dans Iciirs inaisons de ce quili
                          :»cuvent aroir n'estant  obligez  de  donner  aucunes luini&-
                          res ni connaissances de ce qu'ils peucent avoir a eux.
                               Ce consid6ré, Nonseigneur, il vous plaise ordonner que
                          les dits hahitans seront libres de disposer de leurs pellete-
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