Page 8 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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JOURNAL  DU  MARQUIS  DE  YONTC.4Lhl   511


                                   qu'il  préteiid  y  avoir  eiies  cet hiver  :I  (Jukbec, comine
                                   celle  de  s'être  masqué  eii  religieuse  et  eii  dvêque,  et
                                   d'une  maisoii  ri<: prostitiirioii  ilii'il  assure   établie
                                   près di1  rmparl de Qudtiec.  Il a.uroit dû  aiissi  riitrer
                                   daiis  iiioins  de  détails  sur  le danger  ou  est la colonie.
                                   11 est iiiutile d'appreiidrc aiiz siniples habitaiits pue  le8
                                   d.~iglois ont nu.  nwi.??ri si*  fois   pl^  de  troupes que
                                   nous, lit qu'fib I)JIL~J?L~ en,?!ctli,ir le Cc!,nr~tln. pur  quutre
                                   côtd.~,
                                     On a appris par  13 voie rie  l'Acadie  que la goélette la.
                                   Sd?iezise,  part,ie lc 21 iioveriibre  de  Québec,  &voit fait
                                   iisiifr;~ge vers le cap  Nord.  Léquipaye  s'est  saiivé  ii
                                   trois oii qiintre lioinmes pr8s qui ont phri.  Suiviliit  iiii'
                                   lcttrc du sieur de Richerville, qili est détac,lié en Acadie,
                                   il y  a. sept ceiit  vingt-deus Acadieris  de rnsseniblbs  qui
                                   sont acciiblés  de misère, et  siir  le  compte  desqiiels  le
                                   iiinrquis de Montcalin  n'est  pas  l~liis instruit  dii  parti
                                   que prendra M. le  niarcluis  de Vsiidreuil  qii'iiu  simple
                                   particulier.
                                     Du  2  mai  175!). -Nouvelles   de  Carillon  du  27.
                                   Siiivaiit le déposition  de  deus  ~irisoiiniers aiiglois, les
                                   eiiiicmis  ne foiit eiicore aiicuii mciivenieiit.  Les  bruits
                                   qui coupent chez eux sont  qii'ils  nous  orit pris le Mar-
                                   tinique et la GuaQeloupr, qu'il  est iliiescion  de suspen-
                                   sion d'armes,  que,  si  la  carrlpngiie  a  lieu,  leq  graiides
                                   eiitreprises seroiit par  Ic  côté de  Québec, et celiii du lac
                                   Oiitario,  et  que  leurs  troulies  s'risseuiblcront  au  fort
                                   Stuiinrix  ; c'est  le  nom  qu'ils  orit dorine  leur ancien
                                   fort  dc  Bull,  depiiis  qii'ils  l'out  Qt,abli.  Le  général
                                   anglois  Amherst  est  allé  en  Pendylvniiie  ei  devoit
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