Page 3 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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506    JOURNAL DU  MAllQUIS  DE  DlONTCdLM


                                            deo  innssrs  de  glacas qui,  en  s'élevant  rnpiderrient,
                                           furmoieut iles inoiitngiies.  011 ciiteiidoit  un  bruit  consi-
                                           dérable.  Ce  refoulement  est  arriri'  R  sept  heures  et
                                           deniie du  niatiri ; il  arrive  (le  teuipa  en  temps  et fait
                                           lcujours crairidre pour  iiiic liartie  de  h.i«utré:il  que l'oii
                                           a batie trop pvès di1 ku~c. tliie nniii'e  il y  abattit tous
                                           les murs de la ville.  Il a uhittu  'elle-ci,  lc cliitenu de
                                           Callières, ma,ison  l'extr4initA de lfoiitvi~il nppelée  niiisi
                                           pilrce que c'étoit  la  rnaison  d'1i;~bitntion du  gouverneur
                                           géii8r;il de  ce iiom.
                                             En Fraiice  où  il  n'y  a  pas  de  fleiive aussi consiil4-
                                           rnble, oii  nus  gvaniies  rivières  preniieiit  raremelit,, et où
                                           le dEgel arrive ~I'iiiie niaiiière  pliis  iiisensihle, ces sortes
                                           de refouleinent  des glaces  ne  soiitpns connues.  Ceypii-
                                           daiit  hfi'zeray  eii  rapporte  im  exemple:  il  dit  qii'en
                                           lijOS, il  sz  forina  daiis le  dOgcl  par le niouuemeiit des
                                           glaqoiis une Inasse de glaces siir la Saône, B  Lyon, devant
                                           l'église  de l'0l)servance.
                                              Uii 5  avril 1759. -Le  cherial de la iivihre est forili~:;
                                           il est coiisidQralile ; mais les boidnyes ne  periiiettent lias
                                           eiicore  aux  bateaiix  de  traverser  d'un  hord  h  l'autre.
                                           On observe  assez coiiiin~iii4nitiiit en Cnnudzi que, lorsque
                                           les hivers  soiit  bien  froids,  les  yrinteinps  nrriveiit  de
                                           lionne heure, qiie  ln  saison est  couiiiiunémeiit  belle, et
                                           tout RU co~itr~lire quand  les  Iii~rers sont plus tenip41,és.
                                              Du  6  avril 1759. -Les  premiers canots unt travers4
                                           de 111 côte du Siid h  hlo~itréal. Les gliices étaiit pnrties.
                                           la  na~~igatioii est lihre dnnr; tolite la partie  siip6rieui.e dn
                                           fleuve Saiiit-Laurent.  Il ii'eii  est pai de iiiêine daiis la
                                           partie infkrieiira.  C'est  toiijours  uiie diffhrence de sept il
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