Page 12 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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supposi'a,  des cajeirs à fai~e, en  ont eii l'adjudicaiion  à
                                   quatre ceiits livres ; ils coûteiit trente livres.
                                     On n  hit faire Q Qii6bcc fit ïeuir en  poste  los bitons
                                   de tentes et picliiati A, distribiicr  niis batailloiis dii goii-
                                   vcrnement de kiontrt'al.  Il y n quelqiies aiiriées que les
                                   rliriies :i  distiibuer  h Saiiit-Jean furent  faites  à  Saiiite-
                                   ilnue, entreprise do1ini.e au siciir X...,Variii Ptoit (le part;
                                   il I'étoit  :t  tout et airx drogiies fournies p;lrJ.'elt,z, soldat-
                                   fi,nter  devenu  cliirurgien,  gagriant  deux  caiit  iiiillo
                                   livres.  Ori seroit toujoiirs la pliime h la niain  à décrire
                                   tolites les friponneries.  O ternpo?n ! O ?no?-eu !
                                     L'esprit  de inoriopole  est si iiiiiversel que cet hiver il
                                   a  8tii fait uii aiuas irumerise de  poissou  (en  Canada, on
                                   a la facilité, A  cause  des  gelées,  de  garder  du  poisson
                                   trois mois)  pour les tables privilegi8cs  de l'intendant  et
                                   du muiiitionuaire.  Le surplus se  vendoit  trois  francs
                                   la livre.  On pêche toutes les années de la petite morue
                                   auprès de Qii8bee, poisson de pussage,  abondante  nour-
                                   ritiire  du pauvre  et  du  boiirgeois,  commode pour  qui
                                   ne veut payer du beau poisson  lin  écu.  Los  pê~:heiirs
                                   de  pelite ruorue cessérent leirrs pêclies;  le3 uns  fureiit
                                   eniployés h autres choses, les autres commandés, hasard
                                   ou non ; car l'avidit6  a  rendii  les  Ralig,  les Coban, Ics
                                   Cécile si  ingdiiieux,  si adroits, que tout  paroit suspect
                                   et que les déniarclies qui ont  le  plns  l'air  d'être  faites
                                   au hspard, niasquent muveiit un monopole.  line ginnde
                                   dame  des  plus  riclies  a  commeiic4  sa fortune eu  eule-
                                   vant œufs et gibier dniis les campagnes  pour  revendre.
                                   Que  i'nmi  de  l'homme  a  niisoii  de  dire:  Comii~e.rce
                                   exclasiA n~o7ropule dams tov,br  su pompe.  En parlant
                                   des colonies  franqoisea, Brnddook  se plaignoit  dans  ses
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