Page 78 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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d'rivoir  donné des  lumières A Braddock  et coudamnt! B
                                  être pendu.
                                    Q   croiroit que cet homme  &oit libre  dans Québec,
                                  au point de s'être  6vadB ?  C'est  lui qui, dit-on, conduit
                                  toiit, et il est en ttat de rendre boii  compte de la sitiia-
                                  tioii de iiotre colonie i tous bgards.  Le g6riciral Wolfe  a
                                  piomis  à  ces  femmes  de  toiit  incendier  et  il  p~rolt
                                  vouloir tenir parole.
                                    Du 13 juillet  1759. -Le  boiiibardeinent  a  Et6 plus
                                  vif  qu'h  l'ordinaire,  plus  de  quinze  maisoiis  et  la
                                  cathédrale ont (té briilhes ; ce n'a  Qt6 qu'après plusieurs
                                  heures qu'oii  a apport4 du aecours, et il iious veiioit  du
                                  camp.  Je ine suis porté à nos batteries où  M. Mercier
                                  et  moi  avous priv  toutes les iiiesures coiivanables  pour
                                  6loigner  les  poudres  du  feu.  A  peine  étions-iious  de
                                  retour,  qulon  iious a avertis que trois  vaisseaux  Qtoieiit
                                    la voile ; iious avons  couru, et iiotre feii de canoii  et
                                  de  bombes  les  a  fa,it virer  de  bord.  Quel  spectacle !
                                  quel sort!  quelle situation pour tant de  iuis6rables ?

                                           " ... Quiequ;t, ipse miserriu~a vidi
                                           Et quorun~ pars  niagna fui "?
                                    Le bombardenient continue.  Il y a eu une suspension
                                  d'armes  pendant  pliisieurû  heures ; je  lie  sais  trop
                                  pourquoi  on  envoie  les  triqueballes  au  camp pour  en
                                  retirer les mortiers.
                                    Dii  24  juillet  1759. - Canoiiné  et  bombardé  toute
                                  la  nuit,  Il. Mercier est a116  en caiiot d'Qcorce à  bord
                                  du  vaisseau  qui est inooillé  au-dessus  de la ville,  sans
                                  doute  pour  une  négociatioii  impoitaiite,  niais  dont  je
                                  n'ai  pu savoir le secret.  Voilh bien  dei pourparlers, et
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