Page 81 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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fruits des pourparlers de Dl. Mercier.  Alerte fausse au
                                            Sault ; les  troiipes  rentrées  R  ouzo  heures  du  soir ;
                                            dQserteurs, verbiage, nucuiie liimi8re  ; deux cents snu-
                                            vages eii parti.  Les ennrinis  font  faire grand  nombre
                                            de fnsciues.  Est-ce pour se retrancher  du c8t4 du bois ?
                                              Du 29 juillet 1769. - Plus de boiiletsque dehomhes,
                                            B  la uille ; rien de nouveau ; voilures escortQes par (les
                                            greiiadiets,  pour  uller  cherclier  (les  vivres  sur  nos
                                            derriéres.
                                              Uu  30 juillet  1759. - Négligeiice dans le sewice de
                                            la vi!le;  rampe depuis le Cap-Bouge, l'r2iise-des-Mères
                                            rompue ; lietit parti cniindien,  trois  clievclures et trois
                                            pisoliniers a la côte du Sud.
                                              L)éclawtions, placards et billet du g4iiéral Wolfe, pour
                                            détncher les babilanb ; bombardement A  l'ordinaire.
                                              1)u 31 juillet  1759. - Iln vaisseau de soixaiite canons
                                            et deux frQgntes de vingt se soiit  emhoss6s à la côto du
                                            Nord,  vis-h-vis  nos  retraiichemeiits.  Les eniiemis ont
                                            en même kmps démasquk  une batterie  de vingt pièces
                                            de canon  et  six  niortiers sur  15s  hnuteurs  du  Sault-
                                            Montmorency.  La canoiinade a comineiicé~ur les onze
                                            heures, a diire jusqu'i  sept,  Qvaluée Q trois mille coups
                                            de canon.
                                              L'armée  ennemie a fait  tout  le  jour  divors  rnouve-
                                            meiits ; 1s  nôtre en a  fait autant ; elle  a  présenté, d8s
                                            le instiii, une tête  pour faire  mine  de  passer  les  gu6s
                                            de  la  riviere  du  Sault-Montmorency ; ninis  ce  n'étoit
                                            qu'une  feinte.
                                              Sur les cinq heures du soir,  A  basse  rner, les  troupes
                                            di1 camp du Sault se sont  formees en bataille  vis-8-vis
                                            de leurs retranchements ; celles du camp de la pointe de
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