Page 65 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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chimérique  de  d4husqiier  les  ennemis  de  la  Belle-
                                             Rivibre.
                                               Autre  lettre  du  17  rln  sieiir  Pouohot,  pour  iious
                                             informer de  deux partis  de  sauvages, dont  l'un  a  fait
                                             six chevelures et deux prisonniers  sous le fort de Bull ;
                                            l'autre  a  pris  uii  convoi  de  sept  eharriots  chargés  de
                                             vivres vars Loyal-Hannon.
                                               M. le g4iidra1, qui  a  recii  les  mêmes  nouvelles,  n'a
                                             garde de parler de l'aventure  des  sieurs de Joncnire  et
                                             la Milletière <lui, quoique affiliésaus: Cinq-Xat,ions, ont
                                             pensé @tre enievi:s dans une cabane tsonnonthouaise par
                                             des  sauvnges  des  mémes  Cinq-Nations.  Ils  se  sont
                                            hatt,ug tolite la jouri14e  et n'ont  échapp6  qu'h  la faveur
                                             de  la  nuit.  La  neutralité des  Cinq-Nations  est  hien
                                             chaiicelante ; car ils servent pour  c.t contre.  Les Cinq-
                                            Nations parlent toiljours du  siège de Niagara ; ine,is les
                                             préparatifs  des  ennemis  paroisserit  lents  da,ns  cette
                                            partic.
                                               Nouvelle de 18 PrAseutatioii.  Le clievalier de La Corne
                                             et M. Benoist ont., suivant nioi  contre leur instruction,
                                             et d'aprks l'avis  des sauvages, pris le pnrti  le plus  mili-
                                            taire  qui  est d'aller  se  camper au  ddbouché ruêine  de
                                            Choiiogiieii et marcher au-devant de I'enneini.
                                               Ila ont laissé M.  d'Espiiiassy, officier d'artillerie,  avec
                                            un petit corps, pour garder les dépôts de la. Présentation
                                            et de l'lle-aux-Galops.
                                               Une  des  deux  corvettes  que  nous  avons  sur'le  lac
                                            Ontnrio  a  essuyé  un  si gros coup de vent qu'elle  a étP
                                            détnâtée de tous ses mâts, et le nianque où  l'on  est  en
                                            Cnnada de moyens et d'ouvriers fait qu'elle  ne sera pas
                                            sitôt en  &tut.
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