Page 26 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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que hl. Jacquot a établi les riiortiers de cette mniiière.
Risi~n teizr~atia alnici.
Ai. le marquis de Vnud:euil disoit ee iiintiu 2i propos
de qiielque préci~utioii : " Itieii ne prease ". L'avaiit-
garde eniieinic n'est pourtarit pas loin. On presse les
brûlots et les manœuvres de ln rade, autant que les
circonstnnees peuvent le permettre. Languedoc piesqiie
tout entier est nrriv6.
Le 28 nini 1759. - Mntin, lettres de hl. de ln Nau-
dibre; même nombre dé voiles i la. Prairie.
A onze heures du matiii, M. le chevalier de LQvis et
le major général arrivent avec la tête des bataillons qui
a fait plus de diligence que le temps n'en fiiiaoit espérer.
La disette dii bois et ln nCccssité de les ciLrnper11iès des
travaux ont empêchP d'asseoir leur camp d8s ce soir.
M. le ehevaliei de Lévis 10 fixera demain. Deux mili-
ciens du détachenient de M. de la Nandière arrivent ce
soir. Les eniiemis descendent et se promèneiit à 1'Ile-
aux-Coiidres. Ils ont trouvé deux canots d'écorce qu'ils
ont brisés, ainsi que les débris des cajeux. On a pnrlé
d'envoyer lin petit parti pour faire un prisoiinier. Notre
nionde cornnience à s'assembler. Dbcidé qii'on s'occu-
peroit sans relhche h construire un pont, sur la rivière
Saint-Charles, dont ln tête sera ~etianchée.
M. le rnarquis de Vaudreuil nous a dit ?I diuer
que les Canadiens ii droit,e, les saiivages B gauche,et les
Francois nu centre, les Aiiglois seroieiit sîiremcnt battus.
Amen. Mais il n'y a point de bois siir cette côte et il
seroit nécessaire qu'il y en eût.
M. Pellegrin duit partir demain pour établir des
signaux, qui indiqueroiit les mouvements de l'eiineiui.
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