Page 66 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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66 LETTRES UU MARQUIS DE hIOETCALkI
d'Arénes et Wolff seront a,rrivés à ternps. On crie
beaucoup contre l'intendant et la grande soci4t4, et je
crois, entre nous, qu'on n'a lias tort. Moi, je me tais ;
mais j'ai un petit ami qui est homrne à écrire la vérit4
et A la faire parvenir.
J'ai ét4 trois jours dehors pour faire la tournée de la
Côte du Nord, coinrne lin niarkhal de logis; je l'ai faite
par eau en allant, et par teme en reveiiaiit, avec Xoiit-
beillard, Bougainville et Pelegrin.
hl. de Vaudreuil n'est que d'avaiit-hier ici. Je lui
ai dhjA 1Pché quatre mémoires. Heureusement, je les ai
donii4s lire A Saint-Saiiveiir, i'kcritiire in'ah.uorbe, et
Marcel aussi.
On dit le conseil de giierre pour mardi. Je vais
sortir pour parler A l'intendant de la reprhsentation juste
siir la nourriture des officiers. J'e~pkre qu'on fera ii cet
4gard' ce qiie j'ai fait faire pour ceux de Berry. Je voiis
infornierai de la r4ponsr.
Quand vous écrirez à M. de Fontbonne ou A M. de
Lapsuse, dites que j'ai fait attention B la repr4aentation
de ce dernier sur la propositioii de payer le soldat en
ordoiinauces, et de prolonger le paiement de l'oEcier en
argent. Je ne puis ni ne dois être de cet avis. Il faut
que la règle soit &gale et coiiimiine.
Je vous prie aussi de dire à Roquemaure que j'ai vu
Massias. Ses lettres sont dii 10 mai; mais si celles de
Lecomte sont du 24 avril, ooirime le porte l'btat des
services, elles sont antérieures, C'est un fait à verifier ;
car, avant que de gronder un ministre, il faut être sûr
d'avoir raison et qu'il s'est trompé.