Page 54 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Nous a.llons rioiis tro~i\~ei~, Monsieur,  dans les ~,iriiori-
                                           stances los 11111s ciitiqiies par le  dt!faut  de  \ r~vres.
                                                                                 '
                                             Koiis  ma.nquon3 (le  pain  cet,tr. iiiiiiL:e ; les  nioyens
                                           qiie 1'011  va prendre  lioiir y  siipplier  nous feront  ruan-
                                           qiier de  viaride  la prochaine.  Qiielqtles dificultés qiie
                                           les troupes qiii sont clans les  côtes, 4prouverit pour vivre
                                           clrez  i'linbitltrit,  leurs  soldati  seront  oircore  moins  à
                                           plniridre qiie ceiix qui seront eir gi~riiiaoii dans les villc.
                                           Les temps vont  être pliis  dur,  certains  bgsrils,  qii'à
                                           Prngue.  .Je siiis, en même temps,  persililil6 quo  ce  va
                                           être le braii moment de gloire poiir les  troiipcs de tr.i~e,
                                           sûr (i'o.vaiice  qii'elles  se  prêteroiit à toitt  avcc  la iiieil-
                                           leiir  ton, et qiie nous n'entendrons  aucunes  piaiiiti:~ iii
                                           jér@niinile;? siir  la  raretQ des  vivre$  puisqu'il  u'y  a
                                           aiicuii  ieniède.  Aiissi iioun a.lloiis donner l'exemple  do
                                           la friigltlitd  nécessaire par  le retrariclienierit  des  tables
                                           et de la déprnue, et qu'au  licii  de  se  piquer  de  bonne
                                           elrair,  de  dépense  et  de  ii.g;tler,  uoriiine  filit  i'otiicier
                                           fwnqois  ilccoiitiirn<  :i  1,eiiser  avcc  autant de noblesse
                                           que de gGnéro,>itii, celui qui vivra, si j'ose  ledire, le plus
                                           rnes~~iiinemrnt, et  qiii  pnr  lit  consorumera  le  moins,
                                           doniiei.a  les rnrircluerj les plus sûres  de soi1 ltiuoiir  pour
                                           la pat~ic, poiir  le  setviee ilii  Iloi, et sera digne  des  pliis
                                           gra111ls Bloges.
                                             1.o  r6giiuent rle  la  Roine  qtic j'tirois  cri1  bieii  traiter
                                           eii Iiii  cloiiiiunt la  villc da Qubbcc: i+i.oiivert~, ainsi que
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