Page 52 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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52      LETTI~ES DU  NARQUIS  DE  XONTOALII


                                              M. de ViUars reste aiix  ordres de hl. le chevalier  de
                                           Lévis, et  relèvera  hl. d? Basserode  dans  le  d4tnil  des
                                           iunlndes et  coiivnlesceiits, doiit  il rendra  compte LI. le
                                           chevalier  de  Lévis.  11. de  13rsseroda  lui  remettra
                                           nvaiit soi1 d6part les feiiilles de ses didtrihiitions.  M. le
                                           elicvalier de L6vis  fcrn  partir  les  coiiraleiceiits  de  la
                                           Rcitie,  ln  S.rrre,  Lilngiieiloc  et  Giiyeniie,  quand  il  le
                                           jugera  i propos, soit pour les envoyer h  leurs corps, soit
                                           pour  envoyer cens du  la  Ileiiie et Languedoc A  Qiiobec.
                                           11 verra auisi de donner ser o~drcs, pour qiic les qiintre
                                           batnilloiis  c~mp6s à  S8.iiit-Jewil  et  Chambly,  eiivoient
                                           ici  leiirs riililndes.  Si  Laiiguedoc  et  la  Reine avoient
                                           des occnsioiia ~Ie'barqiies, il poiirroit  les eiiroycr h  l'liô-
                                           yital des Trois-IZivières,  où il y a peu  de nialades, et où
                                           ils  at,tendroient le passa~e de leiirs  b,~ti-lillons.
                                              Par les derniéres bzrqnes, d:tiis  les premiers jours de
                                           nnvemhre,  M.  le chevalier  de  L6vi5,  en  renvoyant  le
                                           sieur  Arnuux,  pourrit  envoyzt  tqus  les  inalades  et
                                           convalescents  qiii  rertetoietit  ile  la  Reine  et  de  Lan-
                                           guedoc.  S'il  eil  rrstoit  uii  trop  grund nombre  qui iie
                                           pussent  point  s'un  aller  par  les  dernières  barques,  et
                                           qii'ou  fût oi>ligC de  gnrder  ici  tout l'hiver,  U, le clie-
                                           valier de  Lrvis garderoit  iin  sergent,  ou  ail  nioins  uii
                                           cnponl  de ces deus bstailloiis,  suivsirit  le iiomiirc.  Je
                                           prhviens M.  chevalier  de Lévis  qiie  le  loyoinent  B
                                                      le
                                           faire pour les neiif, ou  ail  moins  hnit  compagnies  de
                                           Béaiu  qui  passeront  l'hiver  h  Moritr6a1,  sera tout ce
                                           qui lui donncra  pliis  de  pirie, à cciuse de la  mauvaise
                                            volonté  du  sieur  de  hIoniepos,  et  dc  ce  qii'il  dira
                                            toujoiirs  que toiis  ley  ln,nemeiit;i  sont  occupés par des
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