Page 42 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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42      LETTRES  DTI  MRQIJIB  DE bIONïC4LhI






                                                         du fort Saint-Jean, le 28 ociobre 1756.
                                           .T'ai troiivk  ici, nion ~her chevalier,  iiiie  trés  loiigue
                                         lettre de M.  le  marquis de  Vaiidreuil, eii  dnte  di1  20,
                                         pour m'apprendre  1~s ctiaiigeuiei~ts qii'il  a faits rlaiis lcs
                                         qiiartiers d'liiver  de iios  bataillons.
                                           La Reine ira A  ln  côte  de  Beauprt:  et  h  Braiiport,
                                         prks de Qiiébec.
                                           IL  n'y aura persoiiue  daiis le gouvernemont [les Truis-
                                         Rivières  ; mais  la  Srmre  ira  occiiper les onciena  iliinc-
                                         tiers di1 régirnent de Guyenue, prés  de &loritrial.
                                           Languedoc vient  en garnison  A  MoutrGal.
                                           B6ai.n va rep~ii<lre sea siiciene qiiaitiers de Boiichoi.
                                         ville, Loiigiieiiil  et In Prairie.
                                           Tons ces rSginieiits  troiirrront,  ici,  des  orùres  polir
                                         ces  changements,  aiixi~iielr je  déclare  bien  n'avoir
                                         aucilne part.  diisai,  Messieurs  de  Languedoc  ne  me
                                         doivent aueiiri ri.nirrcieriie~it, et  Messieurs  de  B6ari1,
                                         aiieon reproche, ct je  ne  ?ais  $ils  en  doivent  k  Af,  le
                                         iiiarquir  de  Vaudreiiil ; je  crois  qu'il  a  fait  tout  cela
                                         les yeiix ferinés.  Heiireiisement que  dans  %am il  a
                                         des amis, AIAI,  de  Harote  et de  &Iotitgay,  qui le  justi-
                                         fieront.  Je crois que Me~sieiiri; de  Béarii, qui  avoicnt,
                                         droit ù d'attendre  h niieux, sont nssez rrialtraitPs, non que
                                         les  quartiers  qii'ils  ont  soieiit  riinuvair,  ruais  parce
                                         qu'il  est dnr d'êtreles  seuls <lrctoiiiiier daiis les infimes.
                                         Je  dis donc que le régiment  est asie7, maltrait4 Iioiir que
                                         vous  ne  deviez  pas  y  ejoiiter  de  les  faire  partir  les
                                         derniers, ainsi que cela  devroit  etre uatiirellemeut.
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