Page 230 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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230      LETTRES DU ÙIADQUIS  DE ~IONTCAL~I

                                         ordres  de  M. le  chevalier de  Rernetz,  qui  veut  bien
                                         l'a,gréer.  Je  tâcherai  d'y  gagner  son  amitié  et  son
                                         estirne.  Je n'entre  dans aucun dPtail  snr la place, ma
                                         lettre pouvant  être iutercept4e.
                                            II y a h  Montréal, soit  chez hl. de Nontcalm  uu  au
                                         sc'miriaire, une caisse de papiers de  conséquence.  L'in-
                                         tention de M.  le marquis de hloiitc;ilm  est qu'elle  vuus
                                         soit remise, ainei que tous les  autrefi pnpiers lui appar-
                                         tenarit.  Je crois, inais je  n'en  suis pas sùr, que Mm"e
                                         LR. Naiidière  ou  Mm' de Beaii'uassiri  en  ont  aussi,  et
                                         d'autres effets  à lui : Joseph, qui  a suivi, je  pense, les
                                         troupes arec les  bagases  qu'il  avait  ordre de  condiiire
                                         ici, a le portefeiiille plein  de papiers.
                                           J'éciis  h  &I, chevalier  de  Montreuil  de  vous  le
                                                       le
                                         faire parvenir.  Je lui écris aussi polir  qu'il ait la bonté
                                         de faire rassembler  tous les  effets de M.  le marquis de
                                         Montcalm, qui pont  tant au carnpqu'aux  Truis-RiviQres
                                         et  Montrénl, et d'en agir à cet  égard ainsi que voiis et
                                         lui le jugerez  à propos.
                                           Je crois, sauf meilleur avis, que quant à  l'argeuterie,
                                         à ses armes et cachet il seroit ii4ceasaire de la conserver
                                         jusqu'ii  définitiori  pour  ln  faire  passer  ensiiite  à  sa
                                         famille.
                                           DI. de la Rochette s en mairi lin 4crit de M. le marquis
                                         de hlontca~lin contenniit ses intentions.  Je suis persuadé
                                         qu'h  la  nouvelle  de  sa  mort,  cet  écrit  vous  aura  At6
                                         remis, d'aiitarit que c'est  la volont6 du défunt, qui vous
                                         prie  p;zr  1& de  voiis  doiiner  toiis  les  soins  pour  cet
                                         effet.
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