Page 209 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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AU CHEVALIER DR L&VIS 209
recevoir on gi'ii6ra1, et je leur rapondis sur le rnhe
ton.
Sans la nouvelle d~i itQserteur, j'allois chez vous iirii-
queineiit pour vous voi~, et je poui1.ai bien yeiit-être y
aller vers le soir, après les griiiides clialeurs, si nous
n'avoiis rieii lie iiouveau. Les bombes et boiilets ii'in-
conimodeot ,oii&re que les maisons II y a eii cependaiit
hier uri officier inarinisr tu8 siir les batteries, et La
Bruy&i.e, qui ne s'en portera pas nioiiis bien, n étQ ~alui
de près d'un boulet. Votre pr6c:~iition de faire apliayer
Floiirnond me pirolt bieii. Siiivant le ixxpport Ciin
liornme qiie le ciird de 1'Biige-Gardieii a uieiiQ liier ail
soir, et qui &oit clicz les eiinemis 101.3 de votre grande
fusillade, les Bnglois ont perdu hoiinêtemeiit.
Ce 31 iiiillet 1758, à six heiires du soir.
Jc doute d'iiile attaqiie pour ce ioii., mon cher che-
valier. Voiis avez Royal-Roiissillori h poi,tkc de vous ;
Guyeniie vri bientôt s'ébraiilei polir relever la traiicliée ;
ainsi vous aiirirz dans le moiiient assez de troiipea sous
In main.
TTos volùntaire~ stront augrneotSs dernain avec Pen-
seiis. Viiiis fsites la giierre A l'ceil, et il ri'y a rien de
mieux. Les coinpasnies de gienn(liers sont aussi cam-
pées à la droite de Guyenne, par coiisdqiient, plus
ruseinblées et plus prûtes h marcher. K'y auroit-il pas
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