Page 206 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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206 LETTRES DU XIRQDiS DE MONTCALX
on finit par ne rien savoir que ce que nous savons.
Wolfe a eiiroyé hier un parleinentaire avec une lettre
qu'il Qcrit au marquis de Vaudreuil, assez ridicule.
Nous avous larguQ pm la même occasion la rkponse de
Eougainville, et, comme la dernihe lettre de Wolfe
n'exige aucune réponse, nous eu restons li jusques i
chose nouvelle.
M. Chamet proposoit ce matin ilne batterie 3. trois
lieues d'ici, au sud, M. Mercier, une 3. trois lieues au
nord ; je suis obligQ d'être le plastron de tous les gens
i proposition. Un autre rouloit, ce matin, envoyer six
cents hommes A la côte du sud faire la guerre, pour
couvrir la Eeauoe et aut.res lieux. Cn autre >-oudroit
augmenter ln garnison de la ville ; Bigaud îo~me un
camp i 1.a Prairie, sans savoir pourquoi ni commeiit;
Mercier ~ious acc:rble de travailleiirs pendaiit la nuit,
parce qu'il n'a pas voulu, depuis deux ans, faire des
Qpaulements qu'on fait actuellemeiit. Ce sont tous des
fous, et, X force de les commercer, bieiitôt je ne serai
pas plus sage qu'eux.
Bonsoir, Monsieur le chevalier.
CXXX
Ce 3Ojuillet 1759, B dix heures du matin.
En rQponse i votre billet, ilion cher chevalier, je viens
de dire BI. de Caire d'aller chez vous. Nous n'avoiis lien
de nouveaii; hier soir, aprhs mon deruier billet, c'ktoit