Page 202 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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CXXIV
Ce 26 juillet 1759, k midi et demi.
J'si ieçu, mon cher chevalier, votre lettre. En con-
s4quence, je ne bouge, mais j'ordonne que les postes
soient fort alertes pour avertir et que persoiiue ne
s'hcarte du camp.
Nous avons eu des nouvelles de Bourlamaqi~e, di1 20,
toujours tranquille, et une réponse trhs polie du g4nhial
Amherst, du 17, vi~ulant toujoiirs faire l'bchaiige et
envoy- an^ des lettres de La Milletihre.
CXXV
Ca 28 juillet 1759, au matin.
Ce que Tous m'écrivez, Jtonsieiir le chevalier, me
fait grand plaisir. Je suis bien aise que les gens de
l'Ange-Gardien soient bien disposés, conime rous me
l'écrivez, et de gos dktachemenis ne peuvent que bien
faire dans cette partie.
Si votre noiivelle est vraie du retour des six cents
hommes, je croirois que les ennemis veulent prendre
leur revanche et nous engager Q une affaire de l'autre
côté.. Vous êtes sage et prudent, je doute que nous
devions avoir des affaires générsles dans ce goût-la, et
je crois que ce ne doit être que de simples et vives
fusillades.