Page 152 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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152     LErTRE6  DU  MARQUIS  DE MONTCALM

                                           manaiuvres de l'ennemi  vers  QuCber et siir les oppori-
                                           tioiis  faire.  C'est  Pontleroy  qui le lui adresse et qui
                                           l'a  fait.  Je l'ai  relu, revu.  Pelegin lui eii adresse iiii
                                           sur les oppositions maritimes avec nos seilles ressources,
                                           dans le cas où  l'oii  auroit trois vaiaseaiix de guerre, iiiie
                                           escadre de dix ou de  quinze, et l'usage  en ftiire (sic).
                                           J'ai  t'raite  la  riiatihre  des  hôpita.ux  arec  I'iiit,eiidaiit,
                                           notre  t~aitement e,ii lettres  du  premier  terme,  I'siticle
                                           viii avec Ciidet.  Avant de quitter ces lieux, je coiicliierai
                                           et je tirerai pied ou ailes pour les nôtrfa.  Voiis voyez
                                           que nie voila  aiix  graiides  clioses  et R  la lecture  d'nu
                                           livre  fait  par  le  chevalier  de  hiirabeaii,  capitaine de
                                           vaisseau, qui, dans une page, fait  uiie  satire cruelle du
                                           Canada.
                                             Venons aux frivolea.  Je ret~oiivai hier un peu  ma
                                           santé ; j'en  avois besoin ; le jour  ine yaiut agréable ; je
                                           repris d'anciens  errements  qiii  m'ont  fiait  abniidonlier
                                           les nouvertux projets.
                                             Bourlaniaqne  est  triste.  Demaiii,  graiide  pnrtiu  de
                                           campagne,  cinquaiite-deux  persoiiiies ; pique-nique  ;
                                           Roquemaiire,  llImVauthier, Mm' de  la  Naudière  oiit
                                           tout arrnngc'.  J'eri siiia, on m'?n n iiiis, oii a compti!sur
                                           moi ; je  ne pilis jamais rtre iiu honinie ordinaire.  Aussi
                                           ,je fuiiniis i'illiimination,  violoiis, orgeat, bière, partie de
                                           vin et de  quoi  faire  vingt-six  plats,  sur  soixante-six
                                           qu'il  y  aiira à deux tables, servies 4gileriieiit en ainbigii.
                                           Ce d4tail pur vous  seul ; inais,  coiiinic  Moutréal  est
                                           l'bclio  de Qiiéhcc, oii dira : " M. de Montcalni donnela
                                           fête ".  Le chevalier ~4poiidra : " KOII, c'eet  un  yique-
                                           " iiitlue  ; c'est  ln  ripétition  de  celui  de  la  Sainte-
                                           " Cat.herine ; ou  y  a  niis  II.  de  Mont~calni. Je c~ois
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