Page 151 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

La iniskre est grande. Je suis de vot,re avis : nnuriir
le peuple avant de songer à entrer eii campagne. Heu-
reiix qu'ou ne noiis consulte pris ! De voiis b moi :
a,vant nioii départ, .je coiic1uera.i avec Cadet pour le vin
pour nos officiers ; rno.is mot ii personne. Ce sera un
bon senrice h nos troupes.
Noiis mbditons une grande fête poiir jeudi prochain;
avec Roquemaure, qui sera sur son compte, où je serai
de liasard. Ma salit0 me reprend. Je siiis inqniet pour
Du Verny.
Adieu, nion cher che~ralier ; arniisez-voiis, porteÿ-vous
bien, aiiiiez-moi autant qui: je voiis ainic. Mo. lnconicité
vieiit de ce que j'ai trop de lettres à Ocrire.
Joseph a grancl'peur, d'autant qiie M. Ilesprés se
vante qu'il lui donnera des coups dc b3ton. Je voiis
prie de l'envoyer clierclicr et lui dire ou lui fiiire dire
par Monsieur le ginbrai que, si parcilie aventure arri-
voit, je vous promets de faire, inon arrivee, donner
cent coups de bâton h M. Despios, qui est d'étoffe à ne
pas rnanquer à me8 gens.

(Cette lettre n'est pas aignée).

LXXII
[Autographe]
A Quéheo, ce 17 janvier 3769.
(Pour vous scul)

M. le rnarqiiis <le Vaudreuil recevra par le premier
courrier un bon mémoire trBs militaire sur les diverses