Page 146 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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                                            1%       LETSILES  DU  NAHQ,UlJ  DE MONTCALM
                                            hire des placards  de cela que l'ou  envoie A  Saiiit-Jean,
                                            Charubly,  Sniiit-Fréd4iic  et  Carillon.  J'ai  pensé  que
                                            51. de Veiidrriiil  goiiteroit mieux cetlc idBe  veuant  dc
                                            M.  Bigot,  ordonuateur  des foiids.  l'nrlez-en  ii  Ptan ;
                                            cela  ne peut que hire un bon  effet.
                                              Rien  de  rnieiix  qiic  les  dQtachemeiits contiuuels de
                                            sauvages.  A~~ylaiidisaez-eu beaucoup  hl. de Vaudreuil,
                                            ot  voyez d'eu faire partir  lin vers les premiers jouis  de
                                            fhrier, et puis ~ious verrons d'eu  faire partir  uu dCs  les
                                            yraiiiiers juura de mars et relcrcr tout \.ers  le 20 d3a\.ril,
                                            si,l'hi*er  n'est  pas rude et qiie la  uavigatioii soit  libre.
                                              L'iriteiidaiit  n'est  pas  conteiit  <le  cette  tuerie  do
                                            Laiifs;  il m'a  dit qu'il  l'allait  taxer à cinq soiis.  On le
                                            paiera dis de la main A  la main.  M.  deVaudreuil a des
                                            toits.
                                              Si le  ricgim~ut de Béaiu est obligé de sortir de hIoiit-
                                            rical  ~IIP s~~bsjsier, ynlls  pr>uri.ee, Mousieur,  si i20us le
                                            jugez  à propos, permettre  à quelques officiers de rester,
                                            IJUUUU  que  dana  chaque  quartier,  il  y  en  oit  pour
                                            idpondre  de  la  sagesse  du  scildnt  B  votre  prudence.
                                            Vous avez bien  rais011 de  ne  vouloir  ni  soldats  rie la
                                            Reine  ni de  Lan~(uedoc; cela aurait eu l'air  affecté;  il
                                            faut qiie cela n'ait  que l'air  dedhtachement  d'dlite pour
                                            la sfiret6  di1  muiiitioi~naire.  Vingt  honinies  iiést pas
                                            trop et donnera  plus  de  facilité  S d'Héb4coiirt  pour le
                                            r0n1~oi saus affectatinn;  car  il  faut tâcher  de  reiivoyer
                                            des niutiuu et des mauvais sergenti.
                                              Cependant, il ne faut pas  que l'escorte  dii rrt,our soit
                                            de gens de sac ei de corde ; car s'ils  se  recoiinoisuoient,
                                            tous  pour  tels,  qui  :ait  si  d'&e   coupables  no  leur
                                            duiiiirroit pas la pbn&tistioii de croire que c'est  uu fuit
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