Page 71 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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de l'église Sainte-Anne la rivière de la Fernie, plus
pet,ite que ln rivière Ferrde. Cette Cglise est dans une
anse fort vaste où les bords du fleiive ne sont point
eaoaiyés ; mais lo oontoiir de l'anse est terminé par
une chaîne de rochers qiii enveloppe l'église et quelques
habitations. h quelque distance de cette paroisse est
le cap Xa,rtin, célèbre par la descente qii'y firent leu
dnglois, oii ils n'eurent point de siiccès. Les chemins
sont fort maiivais de Saint-Roch ii Suinte-.Anne et
remplie de rochers éparpillés, de passages difficiles. ail
travers des bois bien fournis en qiielques endroits, et
que les riviiires doiit je viens de faire mention rendent
eneore plus iiicommodes, lorsqu'il est question de con-
diiire des ;~ttiniils et des voitures B qiielqiie distaiioe
de l'&lise Sainte-Anne. La &aine de rochers dont je
viens de parler bisse un intervalle étroit, au travers
diiquel passe le chemin. Cette chaîne se separe en
deiix, ce rliii conforme une gorge de prbs d'iine demi-
lieue, oii un petit ddtaeliement poiirroit arreter iiue
mnBe. Le bord dii fleiive est alors très escalph. Après
ce petit trajet, les rocliera s'aplatisseut et le fleiive u'a
plus d'escarpement. Alors commence la Grande-Anse.
Elle est trnreisbe pi. 121. petite rivière Saint-Jean et yar
le gca,nd et petit riiisseau. 21 un quart de liene de dis-
tance l'un de l'autre. Tonte cette anse est d'iiii a.ccès
facile de pleine mer; niais que de+iendi.oieut les enne-
mis s'ils voiiloient y faire un ddbairqiiement 1
Il leur seroit difficile de péncitrer dans le9 terres
d'aiiciin côti.. S'ils le teutoient jsuiais, je penserois qii'il
faildroit les lai~ser fo.ire eu les observant des hauteiirs
voisiiies ; aprèa qiioi, il seroit a,isé, selon le parti qu'ils